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Les Casques Blancs de nouveau contre la Syrie

Par Pedro Garcia Hernández

Damas, 27 janvier (Prensa Latina) Les dénommés Casques blancs sont de nouveau impliqués dans des provocations visant à fabriquer de fausses attaques chimiques en Syrie, pour ensuite accuser l’armée nationale et la Russie par une escalade continue des tensions.

Les accusations à ce sujet apparaissent justement en ce moment, alors que les forces armées syriennes, avec leur propre appui aérien et celui de la Russie, luttent pour neutraliser les groupes terroristes dans les régions d’Idleb et d’Alep, et ce avec des succès concrets sur le terrain.

Le Ministère syrien de la Défense a publié aujourd’hui une déclaration dénonçant les préparatifs de cette provocation avec le soutien ouvert de la Turquie, dont les troupes occupent des régions du nord des provinces d’Alep et de Hasaka et maintiennent des « points d’observation » qui n’ont jamais réussi à mettre fin aux violations de trêves convenues commises par les extrémistes.

La tension continue de s´intensifier et vise, comme il est précisé, à empêcher l’anéantissement des organisations terroristes dirigées par le Conseil pour le salut du Levant, autrefois Front el-Nosra, et l’Armée dite Nationale, comprenant notamment des anciens effectifs de l’Armée syrienne libre appuyée par Ankara.

Les Casques blancs, fondés en 2014 à Istanbul par James Le Mesurier, ancien membre des services de renseignement britanniques tué le 11 novembre 2019 dans le quartier de Tophane (dans des circonstances encore méconnues et qui font l´objet d´une enquête de la police turque), jouent un rôle important dans ces événements.

Des témoignages publiés par la femme de Le Mesurier, dont le nom n’a pas été divulgué, ont signalé qu´elle avait appris sa mort par les voisins lorsque des policiers l’ont réveillée et lui ont annoncé qu´il était décédé en tombant du balcon, ce qui a été confirmé peu de temps après dans un message sur Twitter de la direction des Casques blancs.

Les rapports ont indiqué que le Mesurier souffrait d’un fort stress, qu´il prenait des drogues psychotropes et se trouvait, au moment de sa mort, sous l’influence de sédatifs.

De même, tous les éléments sont liés à l’organisation humanitaire Mayday Rescue, en étroite coordination avec les Casques blancs, dirigées à l’époque par Le Mesurier, puis financées et soutenues par l’Usaid, l´Agence des États-Unis pour le développement international.

Ces deux organisations étaient également parrainées par des experts d’Europe occidentale dans des camps d’entraînement en Jordanie et en Turquie.

Les détails en la matière ont été largement rapportés à la fin de 2019 dans un reportage de 37 minutes de l’ANNA News, une agence abkhaze, et ont été démontrés dans des documents et des déclarations les liens entre l’ambassade du Royaume-Uni dans la capitale jordanienne et les membres et dirigeants de Mayday Rescue et des Casques blancs.

L’impartialité présumée de ces organisations est donc mise à nue, de même que leur participation aux provocations d’attaques chimiques dans les territoires syriens de Douma, la Gutta et Jain Sheikun.

Les habitants de ces localités, comme dans les précédents cas, ont dénoncé les mensonges et les manipulations largement diffusés par les grands médias occidentaux et de certains pays arabes.

Rien n’est caché entre le ciel et la terre, même si le barrage médiatique contre la Syrie s´intensifie de jour en jour et que l’objectif est de détruire une nation de traditions séculaires et de coexistence de multiples bases confessionnelles et sociales.

Les groupes terroristes dans les provinces nordiques d’Idleb et d’Alep s’emploient à mettre en scène des attaques à l’arme chimique pour accuser l’armée et l’obliger à cesser ses opérations militaires en cours.

À chaque fois qu’une défaite des groupes extrémistes est imminente, les Casques blancs suivent les instructions de leurs opérateurs dans certains pays occidentaux et viennent fabriquer des attaques de faux drapeaux.

C’est ce que le Ministère syrien des Affaires Étrangères a dénoncé dans des lettres adressées au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterrez, et au Conseil de Sécurité.

Il a précisé que l’objectif était d’accuser le gouvernement syrien et de justifier une agression militaire dirigée par Washington et ses alliés.

Selon le texte des missives, les opérations actuelles des forces armées syriennes et de leurs alliés à l’ouest d’Alep et au sud-est d’Idleb s’inscrivent dans l’exercice souverain et constitutionnel de la défense de la nation.

Les opérations en cours visent à mettre fin aux souffrances des civils et sont menées conformément aux principes du droit international, de la Charte des Nations Unies et de toutes les résolutions du Conseil de sécurité relatives à la lutte contre le terrorisme.

De même, la chancellerie syrienne a appelé tous les pays du monde, en particulier ceux qui se disent préoccupés par la paix et la sécurité internationales, à concentrer leurs efforts pour faire face à la menace croissante du terrorisme.

Nous mettons en garde contre l’accès des terroristes à des produits chimiques toxiques et leur utilisation comme arme, et nous dénonçons le fait que certaines puissances couvrent ces crimes au service de leurs programmes politiques, a-t-elle déclaré.

peo/rgh/pgh/gdc/rgh/fm

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