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L’opposition d’Haïti refuse le dialogue avec le président Jovenel Moïse

Port-au-Prince, 28 janvier (Prensa Latina) Les branches de l’opposition radicale en Haïti nient toute négociation avec le président Jovenel Moïse, aujourd’hui seul à la tête du pays après l´arrêt du Parlement à la mi-janvier.

Le Secteur Démocratique et Populaire, l’une des structures les plus hostiles au dirigeant, et qui a mené les actions menant au blocage du pays en 2019, a réaffirmé qu’il n’y avait pas de possibilité de gouvernement d’union nationale et a menacé de ne pas participer aux prochaines élections.

André Michel, porte-parole de la plate-forme, a déclaré à la presse que Moïse demeurait au pouvoir de manière illégitime, en référence aux mobilisations antigouvernementales massives de l’année dernière, et a demandé sa démission immédiate, sans conditions préalables.

Il a également suggéré que le chef de l’État n’a pas ‘le pouvoir’ d’entreprendre des changements constitutionnels et a indiqué que la réforme de la charte suprême interviendrait après l’installation du gouvernement transitoire, proposé par une coalition d’opposition en novembre dernier.

La solution à la crise réside dans la démission de Jovenel Moïse, il faut une conférence nationale, a souligné l’avocat.

Outre Michel, plusieurs politiciens ont fait entendre leur voix contre d’éventuelles modifications de la Loi fondamentale que le mandataire pourrait entreprendre.

Victor Benoît, membre de la Manifestation Social-démocrate pour le Progrès d’Haïti, a assuré que le pays n’avait pas de problème constitutionnel et a laissé entendre que le président voulait réguler ses propres intérêts pour avoir le contrôle de la nation.

Le 13 janvier dernier, Moïse a annoncé sur son compte Twitter l’expiration du mandat du Parlement, après l’expiration des mandats de la Chambre des députés et des deux tiers du Sénat.

Ce vide institutionnel serait ‘une occasion historique pour les acteurs de s’unir pour entreprendre des réformes qui devraient conduire à un État serviteur capable de mettre fin à la crise permanente qui menace l’avenir du pays’, a-t-il écrit.

peo/rgh/Ane

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