Bruxelles, 4 février (Prensa Latina) Le haut représentant de l’Union Européenne (UE) pour les Affaires Étrangères et la Politique de Sécurité Commune, Josep Borrell, a déclaré aujourd’hui que la décision des États-Unis d´autoriser à nouveau l’emploi de mines antipersonnel portait atteinte au droit international humanitaire.
Cette mesure est contraire à la norme mondiale contre ces armes, disposition qui a sauvé des milliers de personnes au cours des 20 dernières années, a expliqué Borrell en détaillant que la majorité des victimes sont des enfants.
Il a affirmé que son utilisation, où que ce soit, à tout moment et par n’importe quel acteur, demeure totalement inacceptable pour l’UE.
Puis il a rappelé que le bloc communautaire fait partie des 164 pays qui soutiennent la Convention sur l’Interdiction des mines antipersonnel et a jugé contradictoire l’attitude de Washington qui a levé cette interdiction en vigueur depuis 2014, sauf pour la péninsule coréenne.
Vendredi dernier, le président étasunien Donald Trump a autorisé l’utilisation d’une nouvelle génération de ces dispositifs pour ne pas désavantager ses forces militaires, ce qui a suscité le rejet de la communauté internationale.
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