Bruxelles, le 4 février (Prensa Latina) Des organisations latino-américaines et des cubains résidant en Belgique ont rejeté aujourd’hui une nouvelle campagne contre l’île promue par des députés de droite au Parlement Européen.
Dans une déclaration, ils ont dénoncé la subordination de certains secteurs de la politique européenne à l’agressivité de l’administration du président étasunien Donald Trump envers la plus grandes des Antilles, qui trouve son expression dans la recrudescence du blocus économique, commercial et financier appliqué depuis près de 60 ans.
Les groupes de solidarité ont critiqué le fait que les organisateurs de cette action, le député espagnol José Ramón Bauzá (du parti Ciudadanos) et l’ONG Civil Rights Defenders, n’aient invité qu’une seule délégation de Cubains pro-États-Unis afin de définir des actions politiques pour l’Union Européenne (UE)’
Les personnes convoquées au Parlement ce 4 février ne sont ni indépendantes ni représentatives de la société civile cubaine. Elles appartiennent toutes à la droite ultra-conservatrice et réactionnaire. Leurs organisations sont financées par la Fondation Nationale pour la Démocratie (NED, pour ses sigles en anglais) des États-Unis, ont-t-ils averti.
Le texte, auquel Prensa Latina a eu accès dans cette capitale, demande aux parlementaires s’ils accepteraient que des entités financées par les services secrets d’une nation hostile, comme les États-Unis envers Cuba, soient les représentants de la société civile dans leur pays.
‘Parce que l’aide apportée par les États-Unis à l’opposition cubaine est loin d’être négligeable; elle s’élève à environ 20 millions de dollars chaque année et les fonds de la NED sont approuvés par le Congrès, les chiffres sont publics’, ont déclaré les signataires.
Les latino-Américains et les cubains résidant en Belgique ont rappelé l’escalade de l’agressivité contre l’île depuis l’arrivée de Trump à la Maison Blanche en janvier 2017.
Ils ont également demandé à ceux qui tentent d’entraîner l’UE dans une nouvelle croisade pour attaquer la plus grande des Antilles si les problèmes européens ne sont pas suffisamment graves, et si le Parlement Européen a vraiment besoin d’intervenir dans les affaires intérieures d’un pays situé à 7 800 km d’ici.
Dans cette déclaration, ils ont réaffirmé leur appui à Cuba, qu’ils ont qualifiée de pays digne et préoccupé par les problèmes de société.
Ils ont également souligné que tout au long de leur histoire, les États-Unis ont tenté de détruire l’indépendance de la nation caribéenne et que rien n’oblige les européens à accompagner Washington dans cette hostilité.
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