Bangkok, 7 février (Prensa Latina) Plusieurs gouvernements asiatiques se sont joints à la Thaïlande pour lutter contre la diffusion sur les réseaux sociaux de fausses nouvelles concernant le coronavirus 2019-nCoV, qui touche aujourd’hui plusieurs pays de la région.
Depuis le début de l’expansion du coronavirus, les réseaux ont été le théâtre d’une avalanche de données erronées sur l’infection, allant de chiffres erronés de décès à des prétendus remèdes miraculeux, voire des informations partiales contre les citoyens chinois.
Le Gouvernement thaïlandais a arrêté quatre personnes accusées d’avoir enfreint la loi de 2017 sur la criminalité informatique, qui prévoit des peines pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison, pour avoir publié de fausses informations concernant le virus venant de la ville de Wuhan.
Les autorités malaisiennes, indiennes et indonésiennes se sont jointes à la Thaïlande et à la Chine pour prendre des mesures contre les ‘informations erronées’ par des arrestations et des menaces de prison.
Le déploiement contre les ‘Fake news’ fait partie d’un appel de l’Organisation Mondiale de la Santé pour freiner l’excès d’informations fausses sur les réseaux sociaux, qui empêche les gens de trouver des sources et des orientations fiables.
À ce jour, une vingtaine de personnes ont été arrêtées dans six pays, selon un rapport du Strait Times de Singapour.
Le procureur général de Malaisie a promis des condamnations après que les autorités aient arrêté six personnes pour avoir publié de fausses informations sur le virus.
L’Inde a quant à elle arrêté cinq personnes soupçonnées de répandre des rumeurs sur le sort des patients, tandis que l’Indonésie a arrêté deux personnes accusées d’avoir diffusé de fausses informations concernant le nouveau coronavirus.
La police vietnamienne a condamné un homme à une amende pour avoir publié sur Facebook des informations non vérifiées concernant deux visiteurs chinois hospitalisés.
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