Le Mexique, 28 février (Prensa Latina) Le Mexique a annoncé hier qu’il demanderait à l’Organisation des États Américains (OEA) de clarifier et d’expliquer les déficiences de son rapport affirmant qu’il y avait eu une fraude électorale en Bolivie lors de la réélection du président constitutionnel Evo Morales.
La décision a été prise après que deux chercheurs du Laboratoire des sciences et des données électorales de l’Institut Technologique du Massachusetts aient conclu qu’il n’y avait pas d’éléments permettant de soupçonner une fraude lors des élections présidentielles d´octobre dernier en Bolivie, a déclaré Roberto Velasco, porte-parole de la chancellerie mexicaine.
Hier, John Curiel et Jack R. Williams, spécialistes de l’institut mentionné, ont publié dans The Washington Post que, selon leurs propres investigations, il n’y a pas de support statistique aux réclamations de fraude électorale tenues par l’opposition et l’actuel gouvernement de facto se basant sur une prétendue enquête de l’OEA qui a abouti à cette conclusion.
À cet égard, le porte-parole du Ministère mexicain des Affaires Étrangères a déclaré qu´il n´était pas possible d´estimer que l’analyse des deux chercheurs ait un intérêt politique.
‘De notre point de vue, étant donné les résultats de l’étude, qui remettent en cause la conclusion de l’OEA, et ce qu’a déclaré son secrétaire général, Luis Almagro, l’organisation devra clarifier et expliquer les insuffisances de son rapport démontrées par ces deux chercheurs’, a indiqué le porte-parole.
Cela étant, la mission du Mexique auprès de l’OEA demandera officiellement à une tierce partie de comparer les deux études et d’élucider les divergences entre elles.
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