Par Orlando Oramas Leon
La Havane, 2 mars (Prensa Latina) Le différend entre Cuba et les États-Unis remonte à plus d’un siècle et cela fait aujourd´hui 119 ans que la puissance voisine amputa l’indépendance de la République naissante sur l’île
Entre le 26 février et le 2 mars 1901, le Congrès et la présidence des États-Unis imposèrent à Cuba, où les troupes étasuniennes étaient intervenues, l’amendement Platt, qui conditionnait la vie républicaine dans le petit pays voisin.
L’impérialisme naissant mettait ainsi en échec trois longues décennies de luttes pour l’indépendance du peuple cubain contre le colonialisme espagnol.
Si Cuba n’acceptait pas l’amendement néocolonial, Washington continuerait d’occuper par la force le territoire insulaire.
Il était assorti de conditions contraignantes, telles que l’interdiction faite à un État naissant de conclure des accords internationaux avec des tiers.
De même, les États-Unis s´attribuaient le droit d’intervenir militairement à Cuba, où ils ont de plus imposé leur prérogative de créer des bases militaires comme celle qu’ils occupent encore à Guantanamo.
De celle-ci ont été lancées des attaques armées qui ont coûté la vie à des soldats cubains et tué même des travailleurs nationaux présents sur la base, devenue aujourd’hui une prison et un lieu de torture et autres violations des droits de l’Homme.
La base de Guantanamo a également accueilli des navires du Pentagone dotés d’armes nucléaires.
Cuba ne renonce pas à récupérer cette parcelle de terre nationale occupée par la puissance la plus importante de la planète, et cette revendication est d´ailleurs réitérée au sein des instances internationales.
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