Caracas, 12 mars (Prensa Latina) Le chancelier du Venezuela, Jorge Arreaza, a discrédité hier les États-Unis dans le domaine des droits de l’Homme, en réponse à des déclarations d’ingérence du secrétaire d’État Mike Pompeo.
Par le biais du réseau social Twitter, le chef de la diplomatie vénézuélienne a énuméré les violations commises par le gouvernement étasunien, en soulignant que celui-ci n’a aucune morale pour évaluer les autres pays en la matière.
« Les États-Unis, principaux violeurs des Droits de l’Homme : guerres, manuels et pratiques de torture, centres de détention clandestins, imposition de mesures coercitives criminelles. Ils devraient commencer par ratifier les traités internationaux les plus élémentaires relatifs aux droits de l’Homme », a écrit le titulaire sur le réseau social Twitter.
Dans un rapport présenté ce mercredi, Pompeo a attaqué le Venezuela, Cuba, le Nicaragua, l’Iran et la Chine pour violations présumées des droits de l’Homme des citoyens de ces pays.
Le document contenait notamment des accusations, telles que des exécutions extrajudiciaires et des actes de torture commis par les forces de sécurité, contre le gouvernement de Nicolas Maduro, cible de l’hostilité de l’administration nord-américaine du président Donald Trump, qui cherche à imposer un changement de régime au Venezuela.
Récemment, le pouvoir exécutif bolivarien a déposé une plainte contre les États-Unis devant la Cour Pénale Internationale pour crimes contre l’humanité contre le peuple vénézuélien, à la suite de mesures coercitives unilatérales prises contre la nation sud-américaine.
Le bureau de la haute commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme a exprimé la veille sa préoccupation quant aux effets des sanctions appliquées par Washington, qui ont jusqu’à présent causé un préjudice au Venezuela d’environ 116 milliards de dollars, selon les estimations officielles.
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