Athènes, 17 mars (Prensa Latina) La situation difficile qui accable des milliers de migrants hébergés dans des camps en Grèce connait un nouveau chapitre suite à la décision du gouvernement d’Athènes d’interdire les visites dans ces centres.
Cette mesure, annoncée par le Ministère des Migrations, répond à une stratégie gouvernementale visant à éviter que le nouveau coronavirus SRAS-CoV-2 ne s’étende sur une population de plus de 42 mille 500 personnes, trois semaines après la détection du premier cas de contagion dans le pays.
Des sources de cette entité ont signalé la suspension de toutes les activités spéciales organisées dans ces centres, y compris les cours, souligne le quotidien local Kathimerini en ajoutant que les nouveaux arrivants seront examinés et isolés en cas de symptômes.
Les autorités sanitaires helléniques ont exhorté les migrants de ces camps à rester dans ces installations et à limiter les déplacements internes à titre préventif.
Le Gouvernement grec a confirmé plus de 350 cas de Covid-19 dans l’ensemble du pays, dont un sur l’île de Lesbos, où se trouve le plus grand centre de réception de migrants.
Depuis 2019, l’arrivée de migrants sur les côtes grecques s’accélère, tandis que plus de 40 mille demandeurs d´asile attendent leur destination finale dans des camps insalubres situés dans les îles grecques de la mer Égée.
Le Gouvernement d’Athènes renforce les procédures d’obtention de l’asile et met en œuvre des mesures visant à accélérer le rapatriement des personnes qui, selon le pouvoir exécutif, n’ont pas besoin de protection internationale. Cette mesure est contestée par plusieurs organisations non gouvernementales de défense des droits de l’Homme.
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