La Havane, 18 mars (Prensa Latina) Le chancelier de Cuba, Bruno Rodriguez, a dénoncé aujourd’hui les mesures sévères imposées par les États-Unis au Venezuela qui entravent les efforts de ce pays contre le nouveau coronavirus.
Dans un message publié sur son compte Twitter, le diplomate a rejeté la guerre économique contre la nation sud-américaine qui cause des dommages économiques et humanitaires à son peuple.
‘De sévères mesures coercitives unilatérales imposées entravent les nombreux efforts et actions de ce pays frère pour faire face au Covid-19’, a écrit le chancelier cubain.
Depuis la détection des premiers cas, les autorités vénézuéliennes ont dénoncé l’effet du siège nord-américain comme un frein à la lutte contre la maladie, considérée comme une pandémie par l’Organisation Mondiale de la Santé.
La semaine précédente, le Procureur Général du Venezuela, Tarek William Saab, a dénoncé le fait que les mesures coercitives et unilatérales empêchaient d’acheter des médicaments et des intrants pour faire face au Covid-19.
Le juriste a qualifié d’inacceptables les actions punitives au milieu de la situation que connaît le monde à cause de la pandémie.
‘Ces sanctions constituent une violation massive des droits de l’Homme’, a-t-il dénoncé.
Ceux qui sont radicalement opposés à l’État vénézuélien doivent faire un pas en avant et demander la cessation de ces mesures, a-t-il dit en référence à des secteurs de l’opposition.
Depuis vendredi dernier, les services de santé vénézuéliens ont détecté 36 cas positifs de coronavirus et le Gouvernement bolivarien a mis en place des mesures rigoureuses d’isolement social pour couper les chaînes de transmission de l’agent pathogène.
La quarantaine collective comprend la suspension de toutes les activités d’enseignement et de travail, sauf dans les secteurs essentiels et stratégiques tels que la santé et l’alimentation.
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