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Tragédie en Irak avec les morts du Covid-19

Bagdad, 26 mars (Prensa Latina) Une autre tragédie s’ajoute aujourd’hui au calvaire de l’Irak avec le refus des directions des cimetières d’enterrer les cadavres de ceux qui ont souffert du Covid-19.

Les familles des victimes sont maintenant confrontées au défi de les enterrer de manière appropriée avec la menace de s´exposer au virus et de le transmettre à d’autres.

Les cimetières traditionnels, qu’ils soient destinés à la communauté musulmane chiite de la ville sacrée de Najaf ou à la ville sunnite de Diyala, ont interdit l’inhumation des victimes du Covid-19.

Le Ministère iraquien de la Santé a confirmé la mort de 30 personnes atteints de la maladie, et dont les corps restent dans les hôpitaux face au refus qu´ils se reposent dans une zone sainte.

Il y a une semaine, Malik Kadhim Ismail al-Shammari, âgé de 67 ans, est mort du Covid-19, mais son corps se trouve toujours à l’hôpital Ibn al-qaf parce que sa famille ne trouve pas d’endroit où l’enterrer.

La famille a appelé une autorité religieuse à Najaf et le gouvernement pour trouver une solution.

Le chef de la Direction de la Santé de Bagdad dans le quartier d’al-Karkh, Jaseb al-Hajjami, a rejeté la décision des directions des cimetières en raison de la situation créée.

Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, al-Hajjami a estimé qu’il n’y a aucune raison d’empêcher les funérailles des personnes décédées du Covid-19, parce qu’il est assuré que l’infection ne se propage puisque le virus meurt peu après être sous terre.

Selon Hakem al-Zamili, de l’alliance chiite Sairoon, ce refus conduira à l’accumulation de cadavres dans les morgues et le remède sera pire que la maladie, car le Covid-19 pourrait s’étendre des corps des victimes aux vivants.

peo/Jha/arc

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