Par Waldo Mendiluza
Paris, 7 avril (Prensa Latina) L’ancien président du Sénat français Jean-Pierre Bel a qualifié aujourd’hui d´incompréhensible le fait que les États-Unis maintiennent et renforcent leur blocus contre Cuba, alors que la pandémie de Covid-19 exige solidarité et coopération internationales.
Je ne comprends pas comment un pays qui parle souvent de démocratie et de droits de l’Homme fait tout le contraire, par des mesures qui mettent en danger la vie d´enfants, de femmes et d´hommes, a souligné dans une interview accordée à Prensa Latina l’ancien envoyé personnel pour l’Amérique Latine et les Caraïbes nommé en 2015 par le président de l’époque, Francois Hollande.
Bel a rappelé l’appel lancé par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, pour que soient levées les sanctions unilatérales afin de garantir à l’échelle mondiale un combat efficace contre le coronavirus SARS-CoV-2.
Nous sommes dans une période particulière de l’humanité, peut-être inédite, mais les États-Unis semblent céder à la tentation de profiter de la crise pour aller encore plus loin, a-t-il averti.
Selon lui, les positions inhumaines de Washington à l’encontre de Cuba affectent un pays qui se distingue par sa solidarité, à nouveau démontrée dans les circonstances actuelles imposées par la pandémie du Covid-19.
L’île agit différemment, envoyant ses médecins dans diverses parties du monde, y compris en Europe, et il ne peut donc être reçu avec tranquillité le fait qu’elle continue d’être frappée par un blocus qui est condamné à la quasi-unanimité par la communauté internationale, comme l’Assemblée Générale des Nations Unies le démontre d’année en année, a-t-il manifesté.
Bel a souligné les missions accomplies par les médecins de la plus grande des Antilles dans des crises complexes, comme l’Ebola en Afrique de l’Ouest il y a cinq ans, et a insisté sur le fait que Cuba, comme le reste des pays, se battait pour enrayer la propagation du nouveau coronavirus.
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