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Le Covid-19 est arrivé aux États-Unis bien plus tôt que ce qui était pensé

Washington, 23 avril (Prensa Latina) Le coronavirus SARS-Cov-2 est arrivé aux États-Unis bien plus tôt que prévu, selon les autopsies de deux personnes décédées en février en Californie et dont la cause de la mort était le Covid-19, selon la presse locale.

 Les autorités sanitaires du comté de Santa Clara ont expliqué que des échantillons de tissus prélevés sur les deux corps les 6 et 17 février étaient positifs au nouveau coronavirus.

Aucune des victimes n’avait réalisé de voyages récents, ce qui signifie qu’elles avaient très probablement été infectées dans la communauté et que le virus se propageait déjà. Un événement qui s’est produit des semaines avant la première mort officiellement enregistrée à Seattle, a rapporté le New York Times.

Selon le médecin légiste de ce comté, un troisième individu qui est décédé le 6 mars dernier a également été testé positif au Covid-19.

Le communiqué du comté de Santa Clara a fait valoir que les critères de test établis à l’époque par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) étaient limités à des individus ayant un historique de voyage connu et demandaient des soins médicaux pour des symptômes spécifiques.

Le fait qu’il y ait eu des décès associés au Covid-19 au début du mois de février est très significatif car il confirme que le virus a été présent depuis bien plus longtemps que ce qui était initialement pensé, a déclaré Jeff Smith, médecin du comté, dans des déclarations au journal The Washington Post.

Initialement, le premier décès dû au coronavirus aux États-Unis avait été enregistré le 29 février dernier à Kirkland, une banlieue de Seattle, dans l’État de Washington.

Ce qui est certain, indique le Times, c´est que la première mort en Californie, le 6 février, a eu lieu il y a seulement 73 jours et qu’en un peu plus de deux mois l’économie étasunienne a été paralysée et que presque tout le pays et une grande partie du monde ont été contraints de se réfugier chez eux et que la vie s´est transformée sur toute la planète.

Depuis, plus de 40 mille étasuniens ont perdu la vie, une partie d’un chiffre global de plus de 172 mille, un nombre qui sous-estime probablement dans une large mesure le vrai compte, a souligné le quotidien.

Malgré la rapidité avec laquelle le virus s’est propagé au niveau mondial, il y a des preuves que le chemin pour sortir de la crise sera long et un dur travail, a précisé le rotatif new-yorkais.

La liste des événements annulés s’étend jusqu’à l’automne et les responsables de la santé publique avertissent qu’en l’absence d’un vaccin ou d’une thérapie fiable le risque d’une ‘deuxième vague’ d’infections par la suite constitue une menace sérieuse.

Le Dr Robert Redfield, directeur du CDC, a averti The Washington Post que la réapparition du virus aux États-Unis l’hiver prochain pourrait être encore plus rude.

peo/npg/dfm

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