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L’OLP demande une action internationale contre le plan d’annexion d’Israël

Ramallah, 27 avril (Prensa Latina) L’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) a appelé la communauté internationale à prendre des mesures urgentes plutôt que de faire des déclarations pour stopper les plans annexionnistes d’Israël et ouvrir la voie à une perspective de paix, a rapporté l´agence Wafa aujourd’hui.

 Des mesures correctives immédiates sont nécessaires pour faire face à l’unilatéralisme, à l’accaparement de terres, à l’annexion et sauver la perspective de la paix ; il est temps de prendre des mesures préventives et concrètes qui puissent changer cette dangereuse dynamique, a souligné l’OLP.

L’OLP a remercié les déclarations de gouvernements et autres politiciens, ainsi que celles de militants et d´organismes qui ont rejeté les revendications israéliennes d’annexer à leur territoire une partie de la Cisjordanie occupée, mais elle a regretté que Tel-Aviv réponde à de tels appels par la continuité de ses manœuvres usurpatrices.

Par sa dernière proclamation, la seconde en quelques jours, elle a appelé à mettre à profit les efforts collectifs pour élaborer une approche politique, juridique et financière visant à empêcher les machinations illégales du régime sioniste de condamner la région à un conflit perpétuel.

Ses actions, a-t-elle souligné, cherchent à atteindre un point de non-retour pour rendre impossible la formule de deux États comme solution à la longue confrontation entre les deux parties, avalisée dans des résolutions successives par l’Organisation des Nations Unies (ONU).

Israël dessine des cartes et étend ses colonies en Cisjordanie avec le soutien idéologique aveugle de la Maison Blanche, a dénoncé l’OLP.

La semaine dernière, l’Autorité Palestinienne a demandé à la Ligue Arabe de tenir un sommet aussi rapidement que possible afin de définir une position pour faire face à la menace annexionniste que le nouveau gouvernement d’unité en Israël pourrait conduire à des voies de fait à court terme.

Dans l’attente d’un procès pour corruption à son encontre, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et son rival aux dernières élections législatives, l’ancien militaire Benny Gantz, ont finalement réussi à se mettre d’accord pour diriger ensemble le pays après des heurts successifs dans la recherche d’un consensus sur des questions considérées comme essentielles.

Et l’un des points les plus débattus a précisément été la façon et le moment où ils mettront en œuvre le controversé « Accord du Siècle », présenté à la fin janvier par le président étasunien, Donald Trump, et rejeté catégoriquement tant par les palestiniens que par de nombreuses voix de la communauté internationale.

La proposition défendue par l’occupant de la Maison Blanche accorde à ce peuple arabe une patrie fragmentée, répartie sur des portions de Gaza et de la Cisjordanie, laissant également à Tel-Aviv le contrôle de la vallée du Jourdain, et déclare Jérusalem, revendiquée des deux côtés, comme la capitale indivisible d’Israël. 

Le plan Trump est en contradiction totale avec les précédentes recommandations de règlement approuvées par l’ONU, toutes basées sur la vision de deux États souverains aux frontières d’avant 1967.

peo/mem/ap

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