Bruxelles, 29 avril (Prensa Latina) L’universitaire belge Kim Van der Borght a estimé aujourd’hui que le blocus des États-Unis contre Cuba constituait une violation des droits de l’Homme des habitants de l’île, aggravée par le scénario actuel du Covid-19.
Il viole des droits comme à la santé, avec plus de force en ces temps de pandémie, bien que Cuba soit leader dans ce domaine et dans la solidarité, a affirmé sur les réseaux sociaux le professeur de droit économique international de l’Université Libre de Bruxelles.
Van der Borght a souligné l’aide des médecins de la plus grande des Antilles à d’autres pays touchés par le Covid-19, en particulier à l’Italie.
Il a insisté sur le caractère illégal du blocus économique, commercial et financier nord-américain et sur la nécessité d´y mettre fin, une demande presque unanime demandée chaque année à l’Assemblée Générale de l’ONU.
En 1999, j’ai co-écrit un article scientifique sur la loi qui a renforcé le blocus, la loi Helms-Burton, et plus de 20 ans plus tard cet acte illégal continue de frapper la plus grande des Antilles, a souligné le spécialiste, qui possède une vaste expérience de conseil en matière de relations internationales, juridiques et commerciales.
Selon Van der Borght, la politique hostile de Washington et sa recrudescence dans le contexte de la pandémie doivent susciter sans délai le rejet de tous les pays.
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