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L’OMS évoque les risques du déconfinement en pleine pandémie de Covid-19

Genève, 3 mai (Prensa Latina) L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a évoqué jeudi les risques élevés que comporte le début du déconfinement alors que la pandémie de Covid-19 continue de s’étendre au niveau international.

 Avec plus de 3 millions de cas recensés dans le monde et plus de 217 mille décès, l’organisation a de nouveau alerté les pays qui ont commencé à assouplir la quarantaine, ou qui prévoient de le faire dans les prochains jours.

Le directeur de l’OMS pour l’Europe, Hans Kluge, a déclaré que la situation sur le continent reste grave et que ‘bien qu’il y ait une stabilisation dans la partie occidentale, le nombre de nouveaux cas continue d’augmenter dans l’est’.

Dans la région, 21 pays sur 44 sont en train de réduire l’isolement social, par des mesures telles que la réouverture de commerces, et 11 autres se préparent à le faire.

Selon Kluge, les États ‘doivent rester vigilants et prêts à prendre d’autres mesures si nécessaire, car ce virus ne pardonne pas’.

L’Europe reste le territoire le plus touché par le coronavirus SARS-Cov2 avec 1,43 million de cas, tandis que l’Amérique le suit de près avec 1,25 million de cas.

En Afrique, l’OMS a également lancé des alertes similaires, car bien qu’elle soit jusqu’à présent l’un des continents les moins touchés, il est à craindre qu’à l’avenir les infections puissent s’étendre à grande échelle.

Le directeur de l’OMS pour cette région, Matshidiso Moeti, a également exprimé jeudi son inquiétude face à la décision de nombreux pays de réduire les mesures de confinement.

‘Si les gouvernements mettent fin brusquement à ces mesures, nous risquons de perdre les réussites que les pays ont obtenues jusqu’à présent contre le Covid-19’, a-t-il souligné, rappelant que la maladie reste une menace pour la santé publique.

Le fonctionnaire a estimé qu’il était important de maintenir la vigilance, la recherche des cas et la réalisation de tests, entre autres mesures de lutte contre la pandémie.

D’autre part, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a esquissé ce jeudi plusieurs lignes directrices qui doivent guider les pays dans la lutte contre la pandémie et le redressement ultérieur.

Lors d’une rencontre virtuelle avec la presse, il a réitéré son appel à un cessez-le-feu mondial permettant de faire face à l’ennemi commun : le Covid-19.

Cette revendication de l’ONU a eu un grand retentissement, a-t-il indiqué, avec le soutien de 114 gouvernements, de diverses organisations régionales, de chefs religieux, de plus de 200 groupes de la société civile de toutes les régions et de certains groupes armés.

Il a également plaidé pour un paquet d’aide globale qui ‘représente un pourcentage à deux chiffres de l’économie mondiale’.

La plupart des pays développés peuvent le faire avec leurs propres ressources, et certains le font, mais les pays en développement ont besoin d’un soutien massif et urgent, a souligné le titulaire de l’ONU.

De l’avis de Guterres, la planification pour une meilleure reprise doit commencer dès maintenant et viser à ‘conduire le monde sur une voie plus sûre, plus saine, plus durable et plus inclusive’.

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