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Cuba dénonce à nouveau le silence complice des États-Unis après l’attaque de son ambassade

La Havane, 24 mai (Prensa Latina) Cuba a répété que chaque jour qui passe sans que les États-Unis se prononcent sur l’attentat terroriste contre l’ambassade de l’île à Washington démontre la complicité du gouvernement nord-américain.

 C’est ainsi que le directeur des États-Unis de la chancellerie cubaine, Carlos Fernández de Cossio, a dénoncé que plus de 20 jours après l’agression armée contre le siège diplomatique, où il n’y a pas eu de victimes, l’île n’a toujours pas reçu de réponse officielle de la part de l’exécutif nord-américain.

Les États-Unis doivent encore expliquer quels sont les liens d’un centre religieux de La Floride avec l´assaillant qui a mitraillé l’ambassade et la relation de cet individu avec les approches agressives promues sur ce site contre Cuba, a déclaré le diplomate.

Il a également évoqué les fonds et programmes de l’Agency for International Development des États-Unis (USAID, Agence des États-Unis pour le développement internationnal) pour soutenir la subversion sur l’île, un budget qui, ces dernières années, s’élève à 40 millions de dollars par an provenant des poches des contribuables étasuniens.

Cet argent reste principalement entre les mains de personnes du sud de la Floride qui ont vécu pendant des années de l’agressivité et de l’hostilité envers Cuba, a déclaré Cossio.

Par ailleurs, en ce qui concerne l’influence des questions liées à l’île des Caraïbes dans le contexte électoral des États-Unis, le diplomate a déclaré qu’elles ne devraient pas avoir un poids significatif, entre autres parce que les Cubains sont démographiquement minoritaires.

Cela nous fait penser que la machinerie politique des deux partis, principalement le républicain, ne prend pas beaucoup en compte le critère des électeurs cubains, les utilisent et parlent en leur nom, mais ne les représentent pas, a-t-il déclaré.

En outre, il est difficile de penser que la plupart des Cubains résidant dans aux États-Unis soutiennent une campagne qui entrave les relations avec leurs familles sur l’île, a indiqué Cossio.

peo/tgj/avr

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