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Evo Morales salue la solidarité face aux menaces des militaires en Bolivie

La Paz, 26 mai (Prensa Latina) L’ancien président de la Bolivie Evo Morales (2006-2019) a exprimé aujourd’hui sa gratitude à différentes instances et personnalités d’autres nations qui ont condamné les menaces de hauts gradés militaires contre le parlement de son pays.

 Par le biais de son compte Twitter, le leader indigène a alerté la communauté internationale sur les tentatives du gouvernement de facto de Jeanine Añez de parachever la consolidation d’un régime militaire en Bolivie.

Une déclaration internationale de solidarité avec la Bolivie signée par des membres du Congrès du Mexique, d’Europe, d’Uruguay, du Parlasur, et bien d’autres, met en garde contre le fait que six mois après le coup d’État civil et militaire contre le président Evo Morales les conséquences de cette attaque contre la démocratie bolivienne continuent de s’aggraver.

Ils soulignent également des facteurs comme la crise sanitaire, utilisée comme prétexte pour militariser et poursuivre la répression contre la dissidence au gouvernement putschiste, la famine générée par la mauvaise gestion du gouvernement et la corruption du régime actuel.

Ils rappellent que l’acquisition récente de 170 appareils respiratoires d’un coût initial de 10 mille dollars chacun, mais achetés à 27 mille dollars, soit près de trois fois leur coût, a donné à la population plus de raisons de ne pas abandonner la lutte pour un gouvernement populaire, ouvrier, paysan, féministe et démocratique en Bolivie.

Ils attirent l’attention sur une décision récente, parmi le cumul d’illégalités du régime d’Añez, de promouvoir des membres de l’armée de terre, de l’armée de l’air, des généraux de division et des vice-amiraux en vertu d’un décret présidentiel violant la Constitution.

Lorsque cela a été rendu public par des médias, les militaires ont choisi d’exercer une pression en menaçant directement l’Assemblée législative plurinationale (Parlement).

Jeudi dernier, 21 mai, des membres des forces armées sont entrés au Congrès pour le menacer, au cas où il serait décidé de ne pas approuver cette décision dans les sept prochains jours.

Les militaires ont donné un ultimatum aux législateurs pour approuver ces promotions, menaces que les législateurs du Mouvement Vers le Socialisme (MAS) ont rejetées.

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