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Présentation en Argentine du livre Che, Masetti, Walsh, Prensa Latina

Buenos Aires, 8 juin (Prensa Latina) Un livre qui reprend l’engagement politique de trois grandes personnalités argentines qui ont contribué à la fondation de l’Agence latino-américaine d´information Prensa Latina sera présenté ici mardi prochain par la maison d’édition Octubre.

Ecrit par la journaliste Mariana Seoane en hommage à la journée du journaliste et à l´approche du 61e anniversaire de cette agence (le 16 juin prochain) le texte a été finalisé par un travail ardu en ces temps difficiles de pandémie et sera présenté de manière virtuelle avec transmission en direct sur le site web du journal Pagina 12.

Lors de la présentation du livre, qui contient des photographies de Prensa Latina, seront également présents l’éditeur général du groupe Octubre, Victor Santa Maria, l’auteur Hernán Vaca Narvaja, et le cubain Isidro Fardales, éditeur de la revue Bohemia et ancien directeur de Radio Habana Cuba.

‘Prensa Latina a été créée pour combattre les mensonges et les opérations d’information des grands groupes d’informations de la presse nord-américaine et européenne’, a souligné aujourd’hui son auteur dans une interview à Pagina 12, dans laquelle il rappelle que ‘les trois personnages les plus décisifs lors de la création de l’agence qui donnait voix à la Cuba révolutionnaire étaient argentins’.

A une question de ce que l’expérience de Prensa Latina a signifié pour l’histoire du journalisme en Amérique Latine, Seoane note que c’est la première fois en Amérique Latine qu’un État s’apprête à construire une agence dont l’objectif fondamental est de diffuser fidèlement ce qui se passe à Cuba.

Masetti enseignait au sein de l’agence à être objectifs, véridiques, c’est pourquoi il disait ‘nous sommes objectifs mais nous ne sommes pas impartiaux’, parce qu’on ne peut pas être impartial entre le bien et le mal. Pour eux, l’objectivité était de raconter les faits comme ils se produisaient du point de vue de l’expérience révolutionnaire, tandis que les grandes agences étaient tamisées par les intérêts des États-Unis, a-t-elle déclaré.

Seaone souligne que Prensa Latina, à la chaleur de sa naissance, ‘était une voix à laquelle faire confiance’. La défense de Prela, comme on dénomme également l´agence, était la défense de l’indépendance et de l’autonomie de Cuba pour décider de son propre destin dans les années 60 et 70 face à l’avancée écrasante des États-Unis comme noyau impérial, ajoute-t-elle.

peo/Jha/may

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