Maputo, 12 juin (Prensa Latina) Dans les prochains jours une brigade médicale du contingent cubain Henry Reeve arrivera au Mozambique, a annoncé aujourd’hui dans une interview à la presse l’ambassadeur de la plus grande des Antilles sur place, Pavel Díaz Hernández.
L’hebdomadaire Visão Aberta publie la première partie d’une longue interview dans laquelle le diplomate explique que les membres du groupe se joindront aux efforts déployés par la nation africaine pour faire face au coronavirus SARS-Cov-2, responsable du Covid-19.
Le Contingent International de Médecins est spécialisée dans les situations de catastrophes et d’épidémies graves, et a été créé en 2005 par le leader historique de la Révolution cubaine Fidel Castro.
Dans l´entretien, sont abordées des questions relatives au système de mesures épidémiologiques et de protocoles médicaux mis en place par Cuba pour faire face à la pandémie, qui a permis d’assurer le contrôle et la gestion des cas positifs et suspects, de suivre et de couper les chaînes de contagion, et traquer le virus.
Et cela dans un contexte de recrudescence du blocus économique, commercial et financier des États-Unis contre Cuba, dont la nature inhumaine a été mise en évidence par les actions les plus récentes.
Washington a par ces mesures privé l’île de l’achat de médicaments, d’équipements et de composants indispensables dans la bataille contre le Covid-19.
D’autres thèmes abordés par le chef de la légation cubaine dans cet entretien concernent le rôle de la science cubaine et l’application des résultats de la recherche sur les médicaments dont l’impact a été décisif.
L’interview accorde une attention particulière à la collaboration médicale offerte par Cuba en temps de pandémie à des dizaines de pays d’Europe, d’Amérique Latine, des Caraïbes et d’Afrique, malgré la campagne perfide menée par les États-Unis contre la mission altruiste des médecins cubains de sauver des vies dans les circonstances les plus difficiles et les plus dangereuses.
La deuxième partie de l´entretien fait référence à l’attentat terroriste contre l’ambassade de Cuba à Washington le 30 avril dernier, et qui a jusqu’à présent bénéficié du silence complice et de l’impunité du gouvernement étasunien et à l’inscription injustifiée de Cuba sur la liste des pays qui ne collaborent pas à la lutte contre le terrorisme.
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