Lima, 16 juin (Prensa Latina) Plus de 160 journalistes, communicateurs sociaux et autres citoyens péruviens ont demandé hier que le prix Nobel de la Paix de cette année soit décerné au Contingent Médical International Henry Reeve de Cuba.
La pétition a été promue par le Syndicat des travailleurs du journalisme et la communication du Pérou, comme l’a précisé dans une lettre adressée à l’ambassadeur de Cuba au Pérou, Sergio Gonzalez, le secrétaire général du syndicat, Wilfredo Diaz.
Il y rappelle qu’en 2014, le magazine Time des États-Unis avait élu ce contingent comme la personnalité de l´année et qu´en 2017 il a été récompensé par l’Organisation Mondiale de la Santé en reconnaissance pour les soins apportés à plus de 3,5 millions de personnes dans 21 pays.
Le syndicat se joint aux demandes qui émanent de dizaines de pays ‘Pour l’apport inestimable de guérir les blessures d’hommes et de femmes qui ont été durement frappés par la nature ou souffrent des ravages d’épidémies et de pandémies; et au prix de mettre en danger leurs vies’.
Le syndicat ‘rejoint les organisations d’intellectuels, de professionnels et de populations du monde entier en demandant à l’Académie suédoise d’accorder au contingent Henry Reeve de Cuba le Prix Nobel de la Paix 2020’.
« Son travail humanitaire et solidaire, exempt de prétentions politiques et idéologiques, avec une claire vocation de service et de dévouement est un exemple pour toute l’humanité qui est confrontée à l´égoïsme, à l´indifférence et la soif sans fin de profits au milieu de tant de souffrance pour des millions d´hommes et de femmes », signale l´organisation péruvienne.
Le dirigeant souligne le fait que 85 membres du contingent Henry Reeve se trouvent au Pérou pour combattre le Covid-19 et reçoivent un accueil chaleureux et la reconnaissance de la population.
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