Caracas, 19 juin (Prensa Latina) Le chancelier du Venezuela, Jorge Arreaza, a dénoncé hier les attaques du gouvernement des États-Unis en imposant des sanctions contre les entreprises mexicaines pour leurs liens avec le secteur pétrolier du pays sud-américain.
À travers un message diffusé sur le réseau social Twitter, le ministre des Affaires Étrangères a précisé que le blocus promu par l’Exécutif nord-américain vise à empêcher l’exportation de pétrole vénézuélien pour que le peuple se retrouve à court de nourriture, de médicaments et d’essence.
À cet égard, il a exhorté le système multilatéral de l’Organisation des Nations Unies à réagir aux politiques d’ingérence du gouvernement des États-Unis, tout en réaffirmant que le Venezuela porterait cette affaire devant la Cour pénale internationale.
Cette déclaration du chancelier bolivarien fait suite au fait que les États-Unis ont sanctionné les compagnies mexicaines Schlager Business Group et Libre Abordo pour leurs liens avec le Venezuela.
Selon le Département du Trésor nord-américain, ces entreprises sont ‘associées à un réseau qui tente de contourner les sanctions des États-Unis contre le secteur pétrolier du Venezuela’.
Il convient de rappeler que le 16 juin dernier, le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, a annoncé qu’il était prêt à vendre de l’essence à la nation bolivarienne pour des raisons humanitaires, malgré les mesures coercitives unilatérales imposées par le gouvernement étasunien.
Dans une autre publication, Arreaza a rejeté les déclarations du secrétaire d’État nord-américain, Mike Pompeo, selon lesquelles les mesures imposées par l’administration de Donald Trump, sont mises en place dans le but d´ « empêcher le président vénézuélien de voler le pétrole au pays ».
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