Nations Unies, 8 juillet (Prensa Latina) La représentante permanente en alternance de Cuba auprès de l’Organisation des Nations Unies, Ana Silvia Rodriguez, a déclaré hier que les discours et les messages de haine véhiculés par le Gouvernement des États-Unis encourageaient les actions terroristes contre l’île.
Dans intervention lors de l’un des panels organisés dans le cadre de la Semaine virtuelle contre le terrorisme à l’ONU, elle a exprimé sa vive préoccupation face à la pratique de certains gouvernements, comme le nord-américain, d’utiliser des messages de haine et de discrimination dans leurs discours contre les nations dont les systèmes politiques ne leur sont pas semblables.
En conséquence, elle a souligné que des individus extrémistes et sans scrupules sont encouragés à commettre des actes terroristes contre des personnes innocentes.
La diplomate cubaine a montré comment le comportement de Washington envers La Havane est fondé sur une politique et un discours agressif et haineux.
Elle a également indiqué que, dans le contexte de la pandémie de Covid-19, le Gouvernement des États-Unis avait lancé une campagne calomnieuse contre la coopération médicale internationale cubaine qui incite à la violence contre le personnel de santé de l’île qui travaille solidairement dans d’autres pays.
À cet égard, a souligné la diplomate, il existe des preuves de l’implication de fonctionnaires du gouvernement des États-Unis dans des actions violentes contre des collaborateurs cubains de la santé en Bolivie.
Un récent acte terroriste contre l’ambassade de Cuba à Washington est également la conséquence directe de l’incitation permanente à la violence de politiciens étasuniens, a dénoncé Rodriguez.
De tels discours haineux sont même encouragés par de hauts fonctionnaires du Département d’État et de l’ambassade des États-Unis à La Havane, et sont très courants parmi les groupes extrémistes anticubains qui ont fait de ce type d’attaques leur gagne-pain, a souligné la diplomate.
L’agression terroriste contre la légation de l’île à Washington a entraîné des menaces contre l’intégrité des diplomates et des ambassades cubaines aux États-Unis, ainsi qu’au Mexique, au Costa Rica, à Antigua-et-Barbuda, au Canada, en Autriche, Angola, Iran, à Chypre et contre la mission permanente de Cuba auprès de l’Unesco à Paris, a-t-elle alerté.
Tous ces faits, a-t-elle précisé, ont été dûment communiqués aux gouvernements respectifs.
Cuba a également rejeté son inclusion unilatérale et arbitraire par le Département d’État des États-Unis sur la liste des pays qui ne participent prétendument pas aux efforts antiterroristes.
Le fléau du terrorisme, a souligné l’ambassadrice de Cuba, ne pourra être éradiqué si prévalent les deux poids, deux mesures, la manipulation, l’opportunisme politique et la sélectivité.
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