Bruxelles, 9 juillet (Prensa Latina) Plusieurs projets de coopération sont aujourd’hui mis en œuvre par l’Union Européenne (UE) à Cuba, relatifs au changement climatique et à l’agriculture, pour un montant de 5 millions d’euros, selon des sources du mécanisme régional.
Le paquet s’inscrit dans le cadre du programme dénommé Effort Europe et comprend notamment des actions à mettre en œuvre conjointement avec la société civile et l’Organisation Panaméricaine de la Santé (OPS).
Ces efforts sont envisagés dans la déclaration de crise du Covid-19 de l’UE, qui couvre des rubriques telles que la réponse sanitaire, l’atténuation de l’impact social et la relance économique.
Dans le cadre du programme d’appui au renforcement des chaînes agroalimentaires au niveau local et d’un programme relatif aux bases environnementales pour la durabilité alimentaire locale, 260 mille euros ont été affectés à l’achat d’équipements de protection et d’hygiène dans la nation caribéenne.
Alors que 1,5 million seront utilisés pour l’achat d’intrants d’urgence pour la production alimentaire accélérée, et ce par le biais du Programme d’autosuffisance locale pour une alimentation saine.
Ces trois initiatives sont mises en œuvre par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dans le pays.
Selon les sources, d’autres domaines de coopération sont envisagés dans des domaines tels que l’énergie, les risques de sécheresse et les risques d’effondrement.
Les deux parties s’emploient également à mettre en œuvre de nouvelles mesures pour atténuer les effets de la pandémie sur les secteurs vulnérables et renforcer le travail épidémiologique à Cuba, avec un financement de 2 millions d’euros.
La délégation de l’UE dans la plus grande des Antilles, conjointement avec le ministère du Commerce Extérieur et des Investissements Étrangers, le Centre de neurosciences et d’autres entités appartenant à l’entreprise cubaine BioCubaFarma préparent un projet sur le sujet.
Cette initiative permettra à l’île des Caraïbes d’acquérir des ventilateurs pulmonaires pour les unités de soins intensifs et des équipements de protection individuelle pour les travailleurs de la santé.
Elle renforcera également les capacités de diagnostic en laboratoire, y compris celles qui sont nécessaires à l’autonomie nationale dans la réalisation des études essentielles à la surveillance épidémiologique de la pandémie actuelle et des futures pandémies potentielles, selon les informations fournies par l’Union Européenne.
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