San José, 10 juillet (Prensa Latina) La présidente exécutive de l’Institut National des Femmes (Inamu pour ses sigles en espagnol), Patricia Mora, a déclaré aujourd’hui que cet organisme s’emploie à faire tomber les barrières qui empêchent ou rendent difficiles les activités sportives et récréatives des femmes au Costa Rica.
Dans des déclarations à la presse sur Internet, Mora a rappelé que depuis l’année dernière l’Inamu mène des actions aux côtés de l’Union féminine de football du Costa Rica, entre autres institutions, avec l’engagement d’éduquer, de recueillir les plaintes, renforcer la réglementation en la matière et autonomiser les athlètes de cette discipline.
Malheureusement, comme cela a été dit publiquement ces dernières semaines, le sport et les loisirs ne sont pas exempts des différentes manifestations de violence sexuelle contre les femmes, a déclaré la ministre de la Condition de la Femme.
Elle a indiqué que l’Inamu aborde cette problématique dans le sport et les loisirs en organisant différents séminaires-ateliers avec des sportifs, des corps techniques, du personnel de fédérations, des dirigeants, entre autres.
Puis elle a souligné qu’en tant que membre de la Commission des femmes, des sports et des loisirs, l’Inamu fournit des conseils techniques sur l’égalité des sexes en vue de l’élaboration d’un protocole contre le harcèlement sexuel dans les sports et les loisirs, ainsi que des recommandations au projet de loi contre le harcèlement sexuel dans ce domaine.
Nous voulons dire aux sportives et aux femmes du monde du sport et des loisirs qu’elles ne sont pas seules, l’Institut leur permet de signaler les actes de violence dont elles ont été victimes et de recevoir un soutien psychologique et juridique, a souligné Mora.
L’Inamu a appelé toutes les institutions, organisations, associations et autres organismes qui constituent le monde du sport et des loisirs du Costa Rica à réussir ensemble à éradiquer toutes les formes de violence sexuelle.
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