Damas, 15 juillet (Prensa Latina) La Syrie a dénoncé lundi la déformation, la menace et les pressions exercées par des pays occidentaux, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, pour adopter une résolution au Conseil exécutif de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).
Cette action dangereuse et sans précédent va au-delà du mandat de l’OIAC et tente de politiser son travail, tout en la transformant en otage aux mains de pays connus qui imposent leurs agendas politiques, signale une déclaration du Ministère syrien des Affaires Étrangères et des Expatriés.
Cette décision était fondée sur des conclusions erronées, élaborées par une équipe d’enquête et d’identification illégale, concernant trois incidents présumés d’emploi d’armes chimiques dans le village de Latamneh, dans la province de Hama, en mars 2017, souligne le Ministère des Affaires Étrangères.
À cet égard, le communiqué syrien note que le texte comprend des ‘aspects qui vont au-delà du mandat défini par l’accord régissant le travail technique de cette Organisation’.
Il a ajouté que ‘la résolution compliquerait les travaux de l’Organisation et la détournerait de son rôle objectif, et aurait un impact négatif sur la coopération constructive entre la Syrie et l’OIAC’.
‘L’adoption de cette résolution représente une politisation des travaux de l’Organisation, crée davantage de divergences entre les pays membres et établit une méthodologie de travail au sein de l’OIAC, dont l’objectif est la manipulation des articles de l’accord’, estime la Chancellerie.
En outre, elle permettrait aux États-Unis et d’autres pays occidentaux utiliser l’organisation comme un instrument pour tergiverser au sujet de la Syrie et d’autres pays sous le prétexte de l’utilisation d’armes chimiques afin d’atteindre des objectifs politiques, souligne le document.
Le Ministère des Affaires Étrangères considère qu´il est « reconnu que la fabrication d’armes chimiques est le fait d’organisations terroristes, y compris les autoproclamés Casques Blancs, qui sont étroitement liés au dénommé Conseil de libération du Levant, autrefois Front al-Nosra.
peo/npg/pgh