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Manque de preuves concernant les prétendues attaques acoustiques à Cuba

La Havane, 18 juillet (Prensa Latina) Après plus de deux ans d’enquêtes sur les prétendues attaques contre l’ambassade des États-Unis à Cuba, des scientifiques réitèrent le manque de preuves justifiant les accusations médiatiques contre la plus grande des Antilles.

La chaîne Cubavisión Internacional a annoncé aujourd’hui la sortie du sixième chapitre de la série Archivo.cu, intitulé « Des attaques à Cuba? Les scientifiques affirment que non ».

La proposition audiovisuelle dément les accusations et les stratégies médiatiques lancées par le gouvernement des États-Unis pour tenter de répandre l’idée d’attaques dans cette nation caribéenne et de syndromes provoqués à des diplomates nord-américains entre fin 2016 et mai 2018.

Dans un premier temps, il a été fait référence à un enregistrement contenant des sons qui auraient été entendus par des diplomates, mais une analyse effectuée à l’aide des techniques appropriées a montré qu’ils correspondaient à des emplacements de criquets.

Les médias ont utilisé le terme ‘attaque sonique’; cependant, le professeur cubain Evelio González, physicien de formation, a expliqué que du point de vue de l’onde sonore il est extrêmement difficile d´utiliser cette technique avec un niveau de précision pour affecter au même endroit certaines personnes et pas d’autres.

Il a ajouté que, pour déclencher une attaque sonique, l’appareil devait être d’une taille suffisante pour être visible dans toute la zone où il se trouvait.

Peu à peu, le terme ‘attaque sonique’ a disparu dans les médias et a été remplacé par ‘syndrome de La Havane’, élément qui est également rejeté par des experts internationaux.

En mars de cette année, plus d’une trentaine de scientifiques et d’experts des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni et de Cuba se sont réunis au Centre de neurosciences de La Havane pour analyser et montrer les résultats de l´origine des symptômes signalés par les fonctionnaires nord-américains.

Le consensus final a été qu’il n’est ni correct ni crédible de parler d’une nouvelle maladie ou d’un nouveau syndrome spécifique qui ait affecté ces diplomates.

Des diplomates canadiens ont également indiqué qu’ils présentaient des symptômes de santé à l’époque, mais des spécialistes canadiens ont collaboré avec des scientifiques cubains en leur fournissant des informations pertinentes pour parvenir à des conclusions rigoureuses.

Les scientifiques canadiens avancent l’hypothèse que la surexposition aux éléments de la pulvérisation contre le moustique Aedes aegypty a causé des dommages à ces personnes.

Afin d’obtenir des résultats définitifs, Cuba réalise une étude pluridisciplinaire avec des personnes fortement exposées et d’autres moins pour prouver ou réfuter cette thèse.

L’administration de Donald Trump a constamment empêché la communauté spécialisée de son pays de discuter de ces questions avec les experts cubains sur des bases scientifiques; au contraire, elle a justifié l’escalade des sanctions contre Cuba en invoquant des attaques impossibles à prouver.

peo/tgj/Rbp

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