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Un mini-sommet africain concernant le barrage controversé du Nil

Le Caire, 18 juillet (Presse Latine) Dans une autre tentative destinée à résoudre le différend entre l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie au sujet du barrage construit sur le Nil, l’Union Africaine (UA) tiendra un mini-sommet jeudi prochain, a annoncé hier Ahram on line.

Vendredi, le président égyptien, Abdel Fattah El-Sisi, a réitéré son rejet de toute mesure unilatérale liée au barrage, le plus grand du continent, et a plaidé pour continuer le dialogue à la recherche d’un accord à caractère contraignant et intégral, portant sur des questions essentielles telles que les modèles pour le remplissage du barrage et le régime d’exploitation.

Lors d’une conversation téléphonique, il a remercié son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, pour ses bons offices en vue de réunir à nouveau les parties autour d´une table de concertation.

Après 11 jours de discussions virtuelles, les délégations de l’Égypte, du Soudan et de l’Éthiopie n’ont pas réussi à trouver le compromis souhaité, mais ont soumis leurs observations finales à l’UA dans le cadre des préparatifs du mini-sommet.

Ramaphosa, qui préside actuellement l’UA, insiste sur une sortie de crise grâce aux efforts régionaux.

Le Caire craint que la mise en service du barrage limite le flux du Nil, déjà insuffisant pour approvisionner sa population croissante, qui dépasse les 100 millions d’habitants. Elle exige des règles pour le remplir et des mesures pour atténuer les effets potentiels de sécheresses sévères et prolongées.

Dans le même temps, Addis-Abeba mise sur le mégaprojet pour assurer la distribution énergétique nationale et exporter vers des régions d’Afrique, et assure que le barrage ne nuira pas à ses voisins riverains (courant du sud au nord).

El-Sisi a répété ce vendredi au dirigeant sud-africain et actuel président de l’UA qu’au-delà des questions techniques, l’enjeu est considéré comme une affaire existentielle pour la nation, car l’Egypte dépend du Nil, sa seule source d’eau douce pour la consommation humaine, la production d’électricité, le tourisme et l’agriculture.

Alors que le Soudan, qui a précisé ne pas être un médiateur, mais un élément clé des conversations, regarde avec incertitude le projet colossal, en raison du manque de clarté et de garanties quant à la résistance de sa structure.

La veille, Addis-Abeba a démenti les rumeurs sur le début de la phase de remplissage, après que l’Égypte lui eut demandé des explications.

peo/npg/ap

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