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Appel de l’ancien président Rafael Correa rejeté en Équateur

Quito, 21 juillet (Prensa Latina) La Cour Nationale de Justice (CNJ) d´Équateur a rejeté hier l’appel de l’ancien président Rafael Correa dans l’affaire connue sous le nom de Sobornos (pots-de-vin) 2012-2016, décision qualifiée par beaucoup de preuve claire de persécution politique à son encontre.

L’ancien mandataire fait partie d’un groupe de 20 personnes poursuivies pour corruption, sur la base de prétendues donations de fonds d’entreprises pour couvrir des activités de prosélytisme du mouvement politique Alianza PAIS.

Cette décision, annoncée par voie télématique, s’est conclue par la confirmation de la peine de huit ans d’emprisonnement prononcée contre Correa.

‘Bien que cela soit difficile à croire, il fallait s’y attendre’, a déclaré l´ancien mandataire dans une première réaction à la décision du tribunal.

Le tribunal pénal était composé des juges David Jacho, rapporteur, Dilza Muñoz et Wilman Terán.

Avant et pendant l’audience, des représentants de la défense de plusieurs des condamnés ont critiqué des problèmes techniques qui ont interrompu le procès.

« N’oubliez jamais les noms des juges qui pour être corrompus ou sauver leur carrière se sont prêtés à cette mascarade. Premier tribunal: León, Saquicela, Rodriguez. Deuxième tribunal: Jacho, Terán, Muñoz. Tôt ou tard, ils devront répondre de leurs actes. Regardez l’Argentine. Sans haine, mais avec mémoire », a manifesté l’ancien président.

Des juristes, des analystes politiques, des organisations sociales et des personnalités d’Équateur et d’autres pays estiment que l´affaire Sobornos fait partie d´un complot en cours pour freiner, par quelque moyen que ce soit, la participation de Correa aux prochaines élections générales et législatives de 2021.

Le processus inclut également l’ancien vice-président Jorge Glas, neuf anciens fonctionnaires de l’administration de la dite Décennie Gagnée (2007-2017, lors des deux mandats de Correa) et une dizaine d’entrepreneurs.

peo/rgh/scm

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