Kuala Lumpur, 28 juillet (Prensa Latina) L’ancien premier ministre malaisien Najib Razak a été condamné aujourd’hui à 12 ans de prison et à une amende de près de 50 millions de dollars pour sept chefs d’accusation de corruption.
Un juge de la Cour suprême de cette capitale l’a également condamné à 10 ans de prison et à 10 ans supplémentaires pour blanchiment d’argent, mais a ordonné que toutes les sanctions soient appliquées simultanément, ce qui signifie que l’ancien dirigeant ne restera que 12 ans derrière les barreaux.
Selon le ministère public, l’ancien premier ministre et ses complices ont participé à une conspiration soigneusement planifiée afin de s’approprier le 1Malaysia Development Berhad (1MDB), un fonds d’investissement d’État détourné et créé alors qu’il était à la tête du gouvernement.
Dans le scandale sont impliqués l´épouse et un frère de Najib, plusieurs hommes d’affaires proches, des dirigeants de plusieurs banques et sociétés, un grand nombre de politiciens et 17 actuels ou anciens cadres supérieurs de trois succursales du groupe bancaire étasunien Goldman Sachs, contre lesquels la Malaisie a porté plainte.
La révélation de l’affaire par le quotidien nord-américain The Wall Street Journal et le portail Sarawak Report a anéanti les intentions de Najib d´être réélu lors des élections de mai 2018.
La justice étasunienne chiffre les fonds détournés à 4,5 milliards de dollars, dont environ un milliard aurait été blanchi dans le pays en achetant des biens immobiliers, des yachts, des œuvres d’art et des bijoux
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