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Un membre du Congrès des États-Unis dénonce les dommages causés à Cuba par le blocus

Washington, 4 août (Prensa Latina) Le préjudice économique et social causé à Cuba par le blocus imposé par les États-Unis empêche le développement et la coopération à des niveaux inimaginables, a déclaré vendredi Bobby L. Rush, représentant de l’Illinois au Congrès de ce pays.

Rush, qui a réintroduit la semaine dernière un projet de loi visant à normaliser les relations avec l’île des Caraïbes, a assuré sur son site officiel et sur son compte Twitter qu’il ne cesserait jamais de s’efforcer de normaliser les liens entre les deux nations.

C’est exactement la raison pour laquelle j’ai introduit deux amendements concernant Cuba dans le paquet d’allocations de la Chambre des représentants pour traiter ces problèmes et améliorer nos relations avec notre voisin le plus proche, a expliqué le politicien.

Le militant et pasteur a également reconnu qu’il fallait renforcer l’action menée aux niveaux les plus élevés pour sensibiliser les élites politiques à cette question.

‘Mon engagement à renforcer les relations entre les États-Unis et Cuba reste aussi fort que jamais, et je suis fier de savoir qu’en présentant ces amendements, nous avons relancé les discussions sur la meilleure voie à suivre entre nos deux nations’, a déclaré Rush.

Je remercie mes collègues pour leur engagement à travailler avec moi dans les mois à venir et j’espère qu’ils se joindront à moi dans cet effort critique, a-t-il ajouté.

Washington émet souvent des mesures pour attaquer l’économie cubaine par le renforcement du blocus économique, commercial et financier imposé depuis 1962.

Jeudi dernier, le Département du Trésor des États-Unis a annoncé sur son site Internet la ratification des sanctions contre la Havin Bank, seule entité établie exclusivement avec un capital cubain basée à Londres.

Havin Bank opère depuis août 1973 et son principal actionnaire est la Banque centrale de Cuba.

Cette mesure s’ajoute à d’autres mesures, telles que les interdictions de voyager imposées aux citoyens nord-américains et à l’entrée de navires de croisière sur l’île, ainsi que les sanctions contre les compagnies maritimes qui transfèrent du pétrole à Cuba ou encore les limites aux remises de fonds.

Dans le cadre du renforcement des sanctions de Washington contre Cuba, plus de 200 entreprises de l’île ont été inscrites sur la ‘liste noire’ du Département d’État de cette nation, qui interdit toute transaction économique ou financière avec elles.

Il s’agit notamment de la Société panaméricaine S.A, qui a été sanctionnée pour ses activités dans le secteur pétrolier vénézuélien, mesure qualifiée par les autorités cubaines d’extraterritoriale et de violation du droit international.

La société Cubametales, responsable de l’importation et de l’exportation de carburants et d’additifs ainsi que d’huiles de base pour lubrifiants en provenance et à destination de Cuba, a également été sanctionnée fin 2019, conjointement à cinq installations hôtelières situées dans les provinces de La Havane et de Matanzas.

Les autorités cubaines insistent sur le fait que ces mesures s’inscrivent dans le processus de recrudescence par l’administration de Donald Trump du blocus économique, commercial et financier mis en place il y a près de 60 ans.

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