Beyrouth, 7 août (Prensa Latina) Des représentants de groupes politiques au gouvernement et dans l’opposition ont réagi aujourd’hui à la suggestion du président français Emmanuel Macron de changements dans le système dans ce pays de la Méditerranée orientale.
Après avoir rencontré Macron, ils ont nié qu´il ait proposé un changement du système politique.
Le chef du Mouvement Marada, Sleiman Frangieh, a noté que le président français a parlé de changements dans le mode de travail plutôt que du système, et qu’il n’a jamais proposé d’anticiper des élections parlementaires.
« Les mots de Macron sont clairs. S’ils ne s’entraident pas, nous ne les aiderons pas », a pour sa part souligné le chef du Parti socialiste progressiste, Walit Jumblatt, et a convenu avec le président français qu’il n’y avait pas de confiance dans le gouvernement actuel.
Dans le même temps, le dirigeant des Forces libanaises, Samir Geagea, a qualifié de grand pas la visite du président français pour montrer son engagement à aider le Liban, alors même que la nation européenne connaît également des problèmes comme la pandémie de Covid-19.
Macron a également reçu à la résidence officielle de l’ambassadeur de France à Beyrouth l’ancien premier ministre Saad Hariri, le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, le chef du parti Kataeb, Samy Gemayel, et le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad.
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