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Evo Morales se plaint de la persécution politique qui l’empêche de faire un dernier adieu à sa sœur

Buenos Aires, 17 août (Prensa Latina) Consterné par la mort de sa sœur Esther, l’ancien président bolivien Evo Morales a dénoncé aujourd’hui que la haine, le racisme et la persécution politique à son encontre l’empêchent de faire un dernier adieu à un être cher.

Esther Morales, que le président considère presque comme sa mère, est morte hier matin à l’hôpital de troisième niveau Oruro-Corée, après avoir passé 10 jours à lutter contre le Covid-19, situation aggravée par une maladie antérieure.

« J’accompagne en ce moment de profonde douleur toute la famille Morales, mon beau-frère Ponciano Willcarani, mes neveux et petits-enfants à la mort d’Esther, qui fut une mère pour tous. Je vous présente mes condoléances. Qu’elle repose en paix », a écrit le leader indigène, qui réside à Buenos Aires en tant que réfugié politique depuis le coup d’État de novembre dernier en Bolivie.

Dans un fil de messages sur le réseau social twitter, qui accompagne des photos de famille, Morales a exprimé sa douleur de ne pas pouvoir dire au revoir à sa sœur. Elle était une mère pour moi, a-t-il manifesté, après l’avoir remercié pour son amour, son honnêteté et son courage pour l’avoir accompagné et y compris souffert jusqu´à la détention, comme ce fut le cas à Oruro, en 2002, pour avoir demandé sa libération.

« Quand j’étais un dirigeant syndical et qu´ils me détenaient, elle me défendait et réclamait ma liberté. Elle m’a accompagné dans les moments les plus durs, peu importe les représailles. Elle n’a jamais occupé de poste public, mais lors du coup d’État de 2019, sa maison a été incendiée et elle a été persécutée », a rappelé l’ex-mandataire.

Morales se demande pourquoi tant de haine, de racisme et de persécution politique l’empêchent de voir pour la dernière fois sa seule sœur. « Pour moi, Esther a été ma mère. L’histoire jugera », a-t-il conclu.

peo/ale/may

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