Bogota, 18 août (Prensa Latina) La représentation de l’ONU en Colombie a condamné hier le récent massacre de huit jeunes dans le département de Nariño (sud-ouest) et l’augmentation conséquente des assassinats d’anciens guérilleros, de leaders sociaux et de défenseurs des droits humains.
La Mission de vérification des Nations Unies a recensé 41 meurtres de personnes en cours de réintégration au cours du premier semestre de 2020, soit une augmentation de 10 % par rapport au premier semestre de 2019.
L’organisation a alerté sur les 215 ex-guérilleros tués depuis la signature de l’Accord de Paix en 2016, selon le communiqué diffusé sur Twitter.
Ces faits violents, avec de graves impacts humanitaires, se produisent dans des territoires où l´on constate la présence de groupes armés illégaux et d’autres organisations génératrices de violence, d’économies illégales, de pauvreté et caractérisés par une présence limitée de l’État, a l´entité.
L’Organisation des Nations Unies a notamment souligné la nécessité d’aller de l’avant et d’approfondir la mise en œuvre intégrale de l’Accord de Paix et de son chapitre sur les garanties de sécurité.
Il est urgent que la Commission nationale des garanties de sécurité progresse dans la conception et la mise en œuvre de la politique publique de démantèlement des organisations criminelles et de leurs réseaux d’appui, a expliqué la mission de l´ONU sur place.
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