vendredi 26 juillet 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Plus de 4 millions d’Haïtiens en situation d’insécurité alimentaire

Port-au-Prince, 9 septembre (Prensa Latina) Alors que la pandémie de Covid-19 progresse et qu’Haïti se remet de la tempête tropicale Laura qui a fait une trentaine de morts, près de quatre millions de citoyens souffrent d’insécurité alimentaire, ont confirmé les propres autorités.

La Coordination Nationale de Sécurité Alimentaire (CNSA) a révélé que ce phénomène s’est aggravé avec la crise sanitaire, qui a fait augmenter les prix du panier de base et a diminué la disponibilité de certains produits sur le marché.

Fabien Tallec, coordinateur du Programme Alimentaire Mondial (PAM) dans la nation caribéenne, a assuré que 42 pour cent de la population a besoin d’une aide alimentaire, dont 9 pour cent sont proches de la famine.

Au milieu du scénario complexe, la tempête tropicale Laura a frappé Haïti le 23 août dernier et a causé de graves dommages dans le sud du pays et affecté le bétail, les plantations agricoles, en particulier les bananeraies, a signalé Tallec.

À cela s’ajoutent l’inflation, qui a dépassé 25 pour cent, et la dépréciation de la monnaie nationale par rapport au dollar, bien que la situation se soit un peu améliorée après l’injection au début de la semaine de 47 millions de dollars sur le marché des changes.

Les spécialistes prévoient qu’en mars prochain près de la moitié des 11,2 millions d’Haïtiens auront besoin d’aide humanitaire et près d’un million seront en phase d’urgence.

Selon le PAM, Haïti est l’un des 10 pays où l’insécurité alimentaire s’est aggravée sans guerre et sans conflits liés à des groupes terroristes.

Dans les jours à venir, les familles haïtiennes pourraient voir leurs revenus encore diminuer, tandis que la valeur du dollar chute et que les prix des produits restent à la hausse.

Le premier ministre Jospeh Jouthe a tenu une rencontre avec le secteur privé pour discuter de questions telles que le taux de change, mais il n’a pas encore donné de détails sur les négociations.

peo/agp/Ane

EN CONTINU
notes connexes