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Le Venezuela rejette la demande de libération d’un médecin colombien

Caracas, 14 septembre (Prensa Latina) Le ministre des Affaires Étrangères, Jorge Arreaza, a rejeté aujourd’hui la posture du gouvernement colombien en défense du médecin Antonio Amell, arrêté par les autorités vénézuéliennes pour trafic de médicaments.

Sur son compte officiel Twitter, la Chancellerie colombienne a exigé, au nom du président Ivan Duque, la libération immédiate du médecin, qui a été surpris en train de vendre des médicaments pour le traitement de la Covid-19.

En réponse, Arreaza a commenté sur le même réseau social : « Quelle bassesse ! Il était préférable de supprimer ce tweet pour ne pas se ridiculiser. Cet individu a été arrêté pour avoir illégalement vendu des médicaments pour traiter la Covid-19 que le Gouvernement bolivarien distribue gratuitement. Le violeur des droits de l’Homme en pleine pandémie c’est lui ».

La semaine dernière, la justice vénézuélienne a prononcé une mesure privative de liberté à l’encontre de ce citoyen de nationalité colombienne pour avoir supposément commis le délit de contrebande d’extraction, qualifié et sanctionné par l’article 57 de la loi organique sur les prix équitables.

De même, à la demande du Ministère Public, il est accusé de terrorisme et d’association de malfaiteurs, qualifiés et sanctionnés par la loi organique contre la criminalité organisée et le financement du terrorisme.

Amell était médecin résident de l’hôpital Enrique Tejera de l’État de Carabobo et étudiant de troisième cycle en médecine interne et selon les premières enquêtes il vendait en dollars des ampoules de Remdesivir, utilisées pour le traitement de la Covid-19.

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