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Le siège militaire de haute intensité contre la Syrie

Par Pedro Garcia Hernandez

Damas, 15 septembre (Prensa Latina) Israël et la coalition internationale dirigée par les États-Unis ont activé depuis le début de l’année, avec une intensité particulière, le siège militaire de la Syrie à travers les frontières vulnérables avec l’Irak, Le Liban, la Jordanie et les hauteurs occupées du Golan.

Les données révélées à ce sujet montrent que dans le nord, par le col d’Al Walid, deux caravanes de véhicules chargeant de l’équipement militaire et logistique des États-Unis entrent chaque semaine pour soutenir les dénommées Forces démocratiques syriennes (FDS).

L’objectif, à peine relater dans les médias occidentaux mais dénoncé par la Russie, l’Iran et la Syrie, est de contrôler les champs de pétrole et de gaz au sud de cette province et dans les régions de Raqqa et de Deir el-Zor.

C’est ainsi des profits sont réalisés pour financer les FDS, composées de groupes kurdes, qui reçoivent en outre des renforts constants de la part du Kurdistan irakien, sous contrôle nord-américain.

Dans le même temps, le régime sioniste israélien a lancé, depuis janvier dernier, plus d’une douzaine d’attaques à la roquette contre le sud de Damas, l’est de la province de Homs et la dernière contre la localité d’Al Safira, dans le sud de la province d’Alep.

Selon divers rapports, le Centre de recherche scientifique d’Al Safira aurait été attaqué, lieu que Tel-Aviv définit, sans jamais le prouver, comme une usine de fabrication de roquettes de l’armée syrienne avec l´aide de l’Iran.

Depuis Tel-Aviv, les sources officielles nient ces déclarations, dissimulent des manœuvres et des opérations et se limitent à l’autorisation d’images et de détails de l’Image Satellite International, une compagne privée aux contacts réguliers avec le Mossad, le service de renseignement israélien.

Toutes les actions israéliennes sont coordonnées avec la base illégale nord-américaine d’Al Tanef, dans le triangle frontalier entre la Syrie, l’Irak et la Jordanie, et le Centre de renseignement d’Amman, établi avec des membres de la Coalition dirigée par les États-Unis et composée d’une bonne partie des membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN).

Cette fois-ci, le siège militaire est plus étroit et plus actif que jamais, et se base sur les points de soutien militaire et logistique que les Etats-Unis opèrent dans des installations à Oman, au Koweït, en Arabie Saoudite, à Bahreïn, au Qatar et aux Emirats Arabes Unis, des détails publiés, entre autres médias, par Al Masdar.

Pour des analystes de la situation, tant Israël que les États-Unis intensifient leurs actions face à l’échec de groupes terroristes qui, à eux seuls, n’ont pas réussi à vaincre la fermeté des forces armées syriennes qui défendent la souveraineté avec le soutien légal d’alliés tels que la Russie, l’Iran et le mouvement de résistance libanais Hezbollah.

peo/car/pgh

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