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Rejet des mesures coercitives, appel de Cuba soutenu par l’ONU

Nations Unies, 15 septembre (Prensa Latina) À la veille de la prochaine session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, l’organisme dispose aujourd’hui d’une résolution, sur proposition de Cuba qui exprime, entre autres, le rejet de mesures coercitives unilatérales.

Alors que les États-Unis et Israël ont protesté contre un amendement à la résolution sur l’impact de la Covid-19, l’Assemblée a très bien accueilli la modification impulsée par Cuba et qui appelait fermement à s’opposer à toute politique économique unilatérale et aux sanctions financières ou commerciales.

La représentation de Cuba, au nom de 20 autres délégations, a présenté cet amendement en se fondant sur le libellé de l’Agenda 2030, qui rejette la promulgation et l’application de mesures coercitives unilatérales et demande leur élimination.

Cet amendement a été soutenu et adopté par la majorité de la communauté internationale, a souligné la représentante de Cuba auprès de l’ONU, Ana Silvia Rodriguez, sur son compte Twitter officiel.

À l’origine, le projet de résolution demandait l’élimination urgente des ‘obstacles injustifiés’ afin d’assurer un accès universel, rapide et équitable et la juste distribution des technologies de santé essentielles dans la riposte à la pandémie.

Par 132 voix pour, il a été décidé d’amender la résolution pour demander de s’abstenir de promulguer et d’appliquer toute mesure économique, financière ou commerciale unilatérale qui n’est pas conforme au droit international et à la Charte des Nations Unies et qui empêche le plein développement économique et social, en particulier dans les pays en développement.

Les États-Unis ont également tenté de supprimer deux paragraphes de la résolution, l’un portant sur les droits des femmes à la ‘santé sexuelle et reproductive’, l’autre sur la ‘promotion du transport mondial durable’.

Mais ses propositions ont été rejetées par l’Assemblée Générale qui réunit les 193 États membres de l’ONU.

En plus d’être opposée à l’inclusion dans la résolution de la question des sanctions, la représentation nord-américaine s’est opposée à toutes les références à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), à laquelle le président Donald Trump a retiré son soutien.

Malgré ces pressions nord-américaines, appuyées par Israël, l’Assemblée Générale a adopté vendredi une résolution qui traite de l’impact de la pandémie et des efforts de redressement dans une perspective globale dans les domaines où travaille le système des Nations Unies.

Bien que beaucoup attendaient son adoption par consensus, à la demande des États-Unis, un vote a dû avoir lieu, avec 168 voix pour, deux abstentions (Ukraine et Hongrie) et seulement deux pays contre (États-Unis et Israël).

La résolution adoptée, qui n’est pas juridiquement contraignante, souligne que la Covid-19 est l’un des plus grands défis mondiaux de l’histoire de l’Organisation des Nations Unies et demande une coopération et une solidarité internationales renforcées pour contenir, atténuer et surmonter la pandémie et ses conséquences.

Elle invite également les États membres des Nations Unies à permettre à tous les pays d’accéder en temps utile et sans entrave à des diagnostics, thérapies, médicaments et vaccins de qualité, sûrs, efficaces et abordables, ainsi qu’à des équipements pour la riposte face à la Covid-19.

Le document reconnaît également le rôle de la vaccination extensive contre cette maladie en tant que bien public mondial permettant de mettre fin à la pandémie, une fois que des vaccins sûrs, de qualité et efficaces seront disponibles.

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