La Paz, 28 septembre (Prensa Latina) La Assemblée législative bicamérale de Bolivie (ALP) a confirmé vendredi qu’elle engagera des poursuites judiciaires contre des dirigeants d’entreprises d’État liés à la gestion irrégulière de ces entités.
Le processus sera mené par la Commission spéciale mixte de l’ALP et, à ce jour, il concerne les responsables Boliviana de Aviacion et les sociétés nationales de télécommunications et d’électricité.
La présidente de la commission, la sénatrice Máxima Apaza, a indiqué que la plainte contre les dirigeants est fondée sur l’outrage à la convocation du Législatif pour informer sur les irrégularités présumées pendant une partie de la gestion du gouvernement de facto.
La veille, le groupe d’enquête de l’ALP a cité ces dirigeants, qui ne se sont pas présentés pour diverses raisons, d’où la décision d’engager une procédure devant le parquet pour manquement aux devoirs.
L’initiative judiciaire est prise après épuisement de toutes les procédures prévues par les lois boliviennes, a expliqué Apaza aux médias.
Depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement de facto de Jeanine Áñez à la suite du coup d’État contre Evo Morales, ces entreprises d’État ont fait l’objet de scandales répétés de corruption allant du détournement de fonds à l’utilisation abusive des prérogatives des postes cités.
Par exemple, l´entreprise nationale des Télécommunications a a déjà eu plusieurs directions depuis novembre 2019, toutes remplacées en raison d´enquêtes pour corruption.
Le cas le plus médiatique est celui d’Elio Montes, accusé par le parquet d’enrichissement illicite avec atteinte à l’État, et parmi les preuves à son encontre figure le vol de millions de bolivianos au budget de la compagnie en seulement un peu plus de 80 jours à la tête de l’entité.
peo/jcm/avs
