Santiago du Chili, 5 octobre (Prensa Latina) Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) a rejeté aujourd’hui le recours à la violence policière et a demandé au Gouvernement chilien de protéger les enfants et les adolescents pendant les manifestations populaires.
Dans un communiqué, l’Unicef a exposé sa position après que, vendredi dernier, lors d’une manifestation dans cette capitale, un adolescent de 16 ans ait été grièvement blessé lorsqu’il a été poussé par un policier d’un pont sur la rivière Mapocho.
Le texte précise que l’Unicef condamne la violence, quelle qu´elle soit, et appelle tous les secteurs à créer les conditions pour que les manifestations publiques se déroulent dans un cadre pacifique et dans le respect des droits de toutes les personnes qui y participent.
L´entité a également appelé les autorités ‘à prendre les mesures appropriées pour éviter que ne se reproduisent des situations de violence qui constituent de graves violations des droits de l’Homme des enfants et des adolescents’.
L’organisation internationale a rappelé que le Ministère chilien de la Justice, qui dirige la Table ronde interinstitutionnelle sur les droits de l’Homme, a travaillé à la révision des protocoles de police et à l’élaboration de propositions de réforme de la police en uniforme.
Cependant, elle estime qu’il est impératif que ces réformes aient une expression concrète dans l’action de la police. Le droit de manifester pacifiquement exige que les autorités gouvernementales assurent la protection de ce droit, ce qui implique une modification radicale du comportement des forces de police.
Il est également indiqué dans le communiqué que l’Unicef continuera de suivre la situation des mineurs qui participent à des manifestations pour veiller à la protection et au respect de leurs droits.
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