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Des Cubains revendiquent le droit à la souveraineté nationale face aux ingérence

La Havane, 3 décembre (Prensa Latina) Les déclarations d’anciens présidents et politiciens latino-américains sur les violations des droits de l’Homme à Cuba sont aujourd’hui rejetées par la société de l’île, qui défend le droit de prendre des décisions souveraines dans le respect de ses lois.

Le journal El Diario de Las Américas, dont le siège est à Miami aux États-Unis et qui est ouvertement opposé à la Révolution cubaine, a publié des articles dans lesquels plusieurs politiciens ont exprimé leur solidarité avec le dénommé Mouvement San Isidro (MSI).

Parmi ceux qui ont exprimé leur opinion figurent les anciens présidents Jorge ‘Tuto’ Quiroga, de Bolivie, et Álvaro Uribe, de Colombie, ainsi que le député colombien Juan David Vélez, qui ont également exigé à La Havane de veiller au respect des droits de l’Homme.

« Selon quelle morale se permettent-ils? », questionne l´institutrice à la retraite Ana Luisa Méndez, « qui sont-ils pour exiger quelque chose de Cuba, quand dans leurs pays les violations des droits de l’Homme se produisent tous les jours ? », a-t-elle manifesté à Prensa Latina.

La Colombie, par exemple, ajoute le transporteur Luis Alberto Rodriguez, est le théâtre de massacres quasi quotidiens, d’assassinats de leaders sociaux, d’indigènes et de défenseurs de l’environnement et de la paix.

Par ailleurs, a-t-il déclaré, l’ancien président Uribe, en plus de s’ingérer dans les affaires intérieures de Cuba, n’a pas d’autorité morale pour se prononcer sur l’île en raison de ses relations avec les paramilitaires faisant partie des responsables de la violence armée en Colombie.

L’étudiant en médecine Joel López, a quant à lui rejeté les déclarations du politicien bolivien ‘Tuto’ Quiroga, qu’il considère comme complice du coup d’État contre Evo Morales il y a un peu plus d’un an.

L’histoire de Quiroga, a commenté Lopez, ne lui permet pas de se prononcer sur Cuba, ‘un pays qui défend sa souveraineté malgré le blocus imposé par les États-Unis depuis plus de six décennies’.

L’étudiant de quatrième année de philosophie Javier Mendoza, qui, au nom d´étudiants cubains, a qualifié le dénommé Mouvement San Isidro de farce, a également donné son avis sur le sujet, et a assuré qu’il ne représente pas l’opinion des jeunes de l’île comme les grands médias occidentaux veulent faire penser.

Cuba et son gouvernement, a-t-il répété, sont ouverts au dialogue, surtout quand le pays assume des défis avec l’objectif d’améliorer le fonctionnement de l’économie, de la société en général, mais, a-t-il averti, ‘cela doit être dans le respect des lois, du cadre légal, de la Constitution’.

Les autorités cubaines ont en outre dénoncé la relation du dénommé Mouvement San Isidro avec le gouvernement des États-Unis après avoir présenté des preuves de la participation de membres de sa mission diplomatique à La Havane.

Le directeur général pour les États-Unis de la chancellerie cubaine, Carlos Fernández de Cossío, a présenté à la télévision nationale des images et des vidéos où le chargé d’affaires nord-américain sur l’île, Timothy Zúñiga-Brown, soutient les protagonistes de la farce médiatique.

‘Cuba ne tolérera pas l’intervention des États-Unis dans ses affaires intérieures et défendra toujours son droit à l’autodétermination’, a déclaré Fernández de Cossío.

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