La Havane, 8 décembre (Prensa Latina) Vandalisme, violence, crime et terrorisme, telle est la prétendue aide yankee au peuple cubain, a souligné aujourd’hui le président Miguel Diaz-Canel. Par le biais de son compte Twitter, le mandataire a partagé un article du journal national Granma intitulé « Derrière de vieilles intentions, de nouveaux actes terroristes ».
Le texte dénonce les actes de violence commis dans cette capitale par des personnes ayant déjà des antécédents judiciaire et incitées par des personnes résidentes aux États-Unis en échange d’argent.
Le quotidien fait référence à un audiovisuel divulguée la veille par la télévision cubaine où sont exposés des actes de sabotage et de terrorisme exécutés ces derniers jours dans le cadre du scénario de coup « doux » (mécanisme d’intervention étrangère indirecte créé par la Central Intelligence Agency, CIA, des États-Unis) que l’on tente d’appliquer sur l’île.
Selon la presse locale, l’objectif de ces actions est de provoquer une explosion sociale qui provoquerait davantage de sanctions contre Cuba, une guerre civile ou une intervention menée par les États-Unis.
Sur ce point, la télévision a partagé les témoignages des détenus Alejandro Cesaire et Manuel Arias, qui ont reconnu leurs liens avec ces personnes et ont commis des actes de vandalisme en différents points de la capitale.
Un autre exemple a été donné par les accusés Jose Osmani Bauta et Francisco Felipe, qui étaient tous deux coordonnés pour assassiner deux officiers des forces de l’ordre en échange de 1000 dollars chacun.
L’île a dénoncé le rôle sur les réseaux sociaux des fausses informations générées par les laboratoires de médias aux États-Unis.
De fait, le pays nord-américain a récemment signalé des dépenses de plus de 261 millions de dollars pour des projets de subversion contre Cuba entre 1990 et cette année.
Le portail Cuba Money Project, du journaliste étasunien Tracey Eaton, a cité des données de l’Explorateur de l’aide extérieure de l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid).
Selon le rapport, plus de 124 millions de dollars ont été affectés à l’objectif décrit comme ‘participation démocratique et société civile’, environ 38 millions ont été étiquetés ‘droits de l’Homme’ et 25 millions ont été attribués aux ‘médias et libre circulation de l’information’.
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