Londres, 12 décembre (Prensa latina) Lord David Triesman, membre de la Chambre des Lords du Parlement britannique, a déclaré hier que le Royaume-Uni pourrait sauver de nombreuses vies en utilisant les médicaments fabriqués par Cuba pour combattre la Covid-19.
Le parlementaire a participé ce vendredi à un séminaire virtuel organisé par la Chambre de commerce de Cuba et le Département du commerce international du Royaume-Uni sur les possibilités offertes par la médecine biotechnologique cubaine dans le traitement de la Covid-19 et d’autres maladies.
Cuba a maintenant un médicament que je considère comme susceptible de changer le monde, a déclaré Triesman, en référence au Jusvinza, une alternative thérapeutique développée par la société cubaine Biocubafarma pour contrôler l’hyperinflammation, réguler la réponse immunitaire et réduire les risques de mortalité chez les patients atteints par le coronavirus SRAS-Cov-2 et se trouvant dans un état grave.
Le lord britannique, qui préside BioFarma Innovations, a affirmé que l’île des Caraïbes est une puissance mondiale dans ce secteur, de sorte que l´entreprise mixte britannico-cubaine, récemment créée, entend renforcer cette reconnaissance internationale et faire en sorte qu’il existe des possibilités attrayantes pour le Royaume-Uni et Cuba.
L’objectif est d’apporter les produits biopharmaceutiques cubains au Royaume-Uni, en Europe et dans les autres pays du Commonwealth britannique, de s’assurer qu’ils arrivent plus rapidement sur le marché, et de créer des facilités pour les essais cliniques, a-t-il ajouté.
Triesman a en outre assuré qu’il était en contact avec les autorités sanitaires et la communauté scientifique britannique pour introduire les médicaments cubains dans le protocole de récupération appliqué par le Service national de santé du Royaume-Uni pour le traitement de la Covid-19.
Pour sa part, le directeur exécutif du Centre de génie génétique et de biotechnologie de Cuba, Merardo Pujol, a expliqué qu’en plus du Jusvinza, le pays des Caraïbes dispose de plusieurs autres produits pour traiter la maladie, ainsi que quatre candidats vaccinaux à différents stades des essais cliniques.
À cet égard, le directeur scientifique du Centre d’immunologie moléculaire, Kalet León, a présenté, par exemple, la vaste gamme de médicaments mis au point par cet établissement pour le traitement de différents types de cancer.
L’ambassadrice insulaire au Royaume-Uni, Barbara Montalvo, et son homologue à Cuba, Antony Stokes, ont également participé au séminaire virtuel et ont souligné le bon moment des relations et des opportunités commerciales qui s’ouvrent pour les deux pays.
peo/ode/nm