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Le conflit au Yémen persiste malgré l’Accord de Stockholm

Nations Unies, 15 décembre (Prensa Latina) Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a averti hier qu’alors que nous commémorons le deuxième anniversaire de l’Accord de Stockholm, le conflit au Yémen persiste et les souffrances de son peuple également.

Dans un communiqué, il a déclaré que cet accord avait donné une lueur d’espoir quant à une éventuelle cessation des combats au Yémen, mais que malheureusement il reste encore beaucoup à faire pour atteindre cet objectif.

L’Accord de Stockholm a permis à l’époque d’éviter une escalade militaire catastrophique, en préservant le fonctionnement continu mais limité des ports de la mer Rouge et l’entrée de marchandises commerciales et d’aide humanitaire, dont des millions dépendent pour leur survie, a détaillé Guterres.

La menace de famine s’étend actuellement au Yémen et des millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire grave et croissante, en particulier dans le contexte de la pandémie de Covid-19, a souligné le titulaire.

Guterres a appelé tous les États membres de l’ONU à intensifier leur soutien financier aux opérations d’assistance de l’organisme multilatéral et à offrir une aide pour faire face à la grave crise économique du pays.

Il a également appelé les parties à respecter les engagements pris à Stockholm, par exemple la mise en œuvre des termes du cessez-le-feu sur le terrain.

A cet égard, il a appelé à travailler avec l’envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen, Martin Griffiths, car ce n’est que par le dialogue que les parties en conflit pourront convenir d’un cessez-le-feu au niveau national, et prendre des mesures économiques et humanitaires encourageant la confiance.

Guterres a également souligné l’importance de la reprise d’un processus politique inclusif pour parvenir à une solution négociée mettant fin au conflit.

À l’heure actuelle, a souligné le secrétaire général de l’ONU, il est essentiel d’éviter toute action qui aggraverait la terrible situation au Yémen.

Selon les rapports des Nations Unies, ce pays souffre de l’une des pires crises humanitaires du monde, en grande partie à cause du conflit qui oppose les troupes gouvernementales aux rebelles hutus.

La crise a connu une escalade en 2015 avec le début des bombardements d’une coalition anti-insurrectionnelle dirigée par l’Arabie Saoudite.

Aujourd’hui, selon les rapports, près de 80 % de la population yéménite (plus de 24 millions de personnes) ont besoin d’une aide et d’une protection humanitaires sous une forme ou une autre.

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