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La science cubaine réfute un rapport sur de prétendues attaques acoustiques

La Havane, 16 décembre (Prensa Latina) L’Académie de Sciences de Cuba a réfuté hier une récente enquête publiée aux États-Unis sur les prétendues attaques soniques contre des diplomates de la nation nord-américaine dans cette capitale.

Dans une déclaration à laquelle Prensa Latina a eu accès, l’institution cubaine rejette la politisation de la question et appelle à une collaboration impartiale et solide entre les deux pays pour clarifier la question, qui a conduit au retrait de la plupart du personnel nord-américain présent sur l´île en 2017.

En particulier, le texte contredit un rapport publié par les Académies nationales des sciences, de l’ingénierie et de la médecine (Nasem, pour ses sigles en anglais) qui ‘conclut mais ne prouve pas que les ondes de radiofréquence auraient pu être l’explication la plus plausible aux problèmes de santé des diplomates’.

À cet égard, l’institution cubaine n’est pas d’accord avec la conclusion finale sur les causes des souffrances mais reconnaît que le rapport a défini la caractérisation médicale et formulé des recommandations valables.

La publication des Nasem ne cite aucune évidence directe de l’hypothèse de la radiofréquence, et sa discussion de la littérature contredit cette idée dans plusieurs de ses paragraphes, ajoute la déclaration divulguée par le président de l’Académie des sciences de Cuba, Luis Velázquez.

Le rapport de l’entité nord-américaine écarte à juste titre les affirmations sur les tests de neuroimagerie qui démontrent des lésions cérébrales chez ces patients car aucun effet n’a été trouvé sur les examens standards et les conclusions avec des méthodes plus avancées sont notoirement difficiles à reproduire, a-t-il expliqué.

La publication étasunienne disqualifie également les données neuropsychologiques rapportées et souligne une hétérogénéité clinique qui dément l’idée d’un syndrome unique.

Cela signifie qu’il n’y a pas de preuves solides d’une lésion cérébrale généralisée due à la faiblesse des données publiées, souligne la déclaration cubaine.

L’Académie des sciences de Cuba rejette l’utilisation irresponsable du rapport par la presse et les politiciens nord-américains en omettant la plupart de ses conclusions et en amplifiant des aspects plus spéculatifs.

À cet égard, elle réaffirme sa volonté de travailler ensemble pour aider toute personne et promouvoir des liens plus étroits entre les communautés scientifiques et, éventuellement, entre les deux pays.

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