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Le Venezuela rejette la décision de la Cour Internationale de Justice sur l´Essequibo

Caracas, 19 décembre (Prensa Latina) Le Venezuela a rejeté hier la décision de la Cour Internationale de Justice de se déclarer compétente pour recevoir la requête déposée par la Guyana au sujet du différend territorial concernant l´Essequibo.

Dans un communiqué publié par la Chancellerie, le gouvernement vénézuélien a réitéré son rejet des prétentions à reconnaître la validité de l´arbitrage de 1899, par lequel la nation sud-américaine a été dépossédée de 159 mille kilomètres carrés de territoires à l’ouest de la rivière Essequibo.

À cet égard, l’exécutif bolivarien a ratifié l’Accord de Genève (1966) en tant que seule règle contraignante bilatérale applicable pour régler le différend par des négociations à l’amiable, à savoir le différend territorial.

« Le Venezuela a été et est prêt à se livrer à de telles négociations amicales pour parvenir à un règlement mutuellement satisfaisant », a déclaré Caracas en soulignant l’incapacité de la voie judiciaire à parvenir à une solution pratique pour les deux parties.

Ignorant la compétence de la Cour Internationale de Justice, le Gouvernement vénézuélien a affirmé qu’il continuerait d’exercer sa juste revendication sur l’intégrité territoriale et a proposé l’ouverture de pourparlers directs avec les autorités guyaniennes, dans le respect du droit international.

Il a également appelé tout le peuple à s’unir autour de la cause historique nationale dans la défense de son droit souverain sur la Guyana Essequiba et à rejeter une décision qui va à « l’encontre du droit, de l’histoire et de la justice ».

La sentence arbitrale de Paris du 3 octobre 1899 est le verdict rendu par un tribunal créé deux ans auparavant, dans lequel les États-Unis (représentant la partie vénézuélienne) et le Royaume-Uni ont soumis à arbitrage international le différend frontalier.

Le jugement fut favorable au gouvernement britannique, lui attribuant plus de 159 mille kilomètres carrés de territoires à l’ouest de la rivière Essequibo.

L’État vénézuélien a protesté contre la sentence arbitrale au motif qu’elle était entachée de vices de nullité, mais ce n’est qu’en 1962 que des progrès tangibles ont été réalisés après la découverte de documents compromettant sa légalité.

L’admission de la demande du Venezuela devant l’Organisation des Nations Unies a conduit à la signature de l’Accord de Genève, le 17 février 1966, aux termes duquel la région resterait sous le contrôle de la Guyana, qui a obtenu son indépendance la même année.

Cependant, le traité reconnaît la revendication vénézuélienne de souveraineté sur l’Essequibo et oblige les États signataires à trouver une solution définitive, pacifique et honorable pour les deux parties, par la voie de la négociation politique.

peo/msm/Wup

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