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Rejet de l´espionnage contre une fillette de trois ans en Bolivie

La Paz, 19 décembre (Prensa Latina) L’ancien vice-président de la Bolivie, Álvaro Garcia Lineara, a qualifié de méthode nazi-fasciste l’inclusion de sa fille, de trois ans seulement, parmi les 592 civils ayant fait l´objet d´enquêtes et de surveillance de la part de l’appareil d’espionnage de l´ancien gouvernement de facto.

La petite fille a fait l’objet d’une enquête sur ordre du ministre de Gouvernement (Intérieur) de l’époque, Arturo Murillo, qui s’est enfui à l’étranger, quelques jours avant que le gouvernement de Luis Arce du Mouvement Vers Socialisme (MAS) n´assume le pouvoir. Murillo faisait et fait toujours l´objet d´une investigation pour corruption.

« Voilà les méthodes nazie-fasciste d’Áñez et Murillo. Même une fillette de trois ans était considérée comme une communiste séditieuse et dangereuse », a déclaré l’ancien vice-président, selon le portail journalistique « Detrás de la Verdad » (« Derrière la Vérité »).

Il a ajouté que ce qui est terrible, c’est que les anciens mandataires Carlos Mesa et Jorge Quiroga, le quotidien Página 7 et des centaines de putschistes « aient défendu, protégé, justifié et encouragé cette barbarie ».

Comme l’a dénoncé l’actuel ministre de Gouvernement, Eduardo Pérez del Castillo, le régime de Jeanine Áñez a enquêté sur 592 intellectuels, hommes politiques, sportifs, anciennes autorités, enfants et même sur des personnes décédées il y a au moins sept ans auparavant.

Le vice-ministre de la Transparence du gouvernement de facto Guido Melgar a demandé, en février 2020 et sur la commande de Murillo, les dossiers des 592 Boliviens pour enquêter sur leur compte, a précisé Pérez de Castillo.

L’épouse de García Linera, Claudia Hernández, et la sœur de l’ancien président Evo Morales, Esther, étaient également sur la liste.

Il y avait également parmi la liste les analystes politiques progressistes Helena Argirakis et Susana Bejarano, le chef de la campagne électorale de Luis Arce, Sebastián Michel, la populaire chanteuse Zulma Yúgar et l’universitaire Magdalena Cajías.

peo/

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