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La Bolivie annonce un décret en faveur des personnes persécutées par les putschistes

La Paz, 24 décembre (Prensa Latina) Le Gouvernement bolivien a annoncé avant-hier des mesures de grâce ou d’amnistie et de réparation pour environ mille cinq cents personnes détenues, jugées ou poursuivies par le gouvernement de facto au pouvoir jusqu´en novembre dernier.

Le vice-ministre de la Justice, César Siles, a fait savoir que l’Exécutif préparait à cette fin deux décrets en faveur de ceux qui avaient subi des abus du régime de Jeanine Añez.

L’un des décrets, a-t-il indiqué, protégera ceux qui sont soumis à des procédures judiciaires injustes et illégales ouvertes sous le gouvernement précédent, et qui ont subi des persécutions, et l’autre prévoira le paiement de réparations pour le dommage causé.

Siles a estimé le nombre de personnes poursuivies ou jugées à environ 1.500, mais le nombre total pourrait varier.

Le gouvernement d’Áñez et son ministre de l’Intérieur, Arturo Murillo, ont utilisé la Police, le Bureau du Contrôleur, le Ministère Public et le Pouvoir Judiciaire pour notamment criminaliser d’anciens fonctionnaires de l’administration d’Evo Morales.

Murillo s’est enfui du pays à la suite de plaintes à son encontre pour corruption et pour avoir été l’un des responsables de massacres et d’autres crimes contre l’humanité.

Le vice-ministre de la Justice a déclaré que le décret suprême sur l’amnistie ou la grâce a été élaboré pour apporter une solution globale aux cas des personnes ayant notamment subi des procédures injustes ou persécutées pour des raisons politiques par le gouvernement d’Añez.

Par ailleurs, le décret de réparation intégrale servira à leur fournir une assistance économique, une assurance santé et des soins psychologiques.

Nous voulons travailler à la réparation des dommages causés par ces procédures et le coup d’État lui-même. Il y a des blessés, il y a des morts, il y a des familles de morts qui ont besoin d’être indemnisées, a-t-il ajouté.

Le ministère de la Justice et celui de la Transparence et de la Lutte contre la corruption, a rappelé Siles, préparent un procès en responsabilité contre Añez et ceux qui ont été ministres pour la violence déclenchée après les élections remportées en octobre 2019 par Evo Morales et pour d´autres crimes commis par le régime de facto.

peo/oda/Mrs

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