Buenos Aires, 4 janvier (Prensa Latina) Le gouvernement argentin a réaffirmé hier son ferme attachement au règlement pacifique et au plein respect du droit international et des intérêts de ceux qui vivent dans les îles Malouines, territoire en litige avec le Royaume-Uni.
188 ans après l’usurpation de cette terre à ce pays, la chancellerie a confirmé dans un communiqué qu’elle était prête à reprendre les négociations avec Londres conformément aux appels répétés de la communauté internationale et à l’esprit constructif que cette nation a maintenu dans les années qui ont suivi l’adoption de la résolution 2065 de l´ONU.
Dans son communiqué, le Ministère des Affaires Étrangères et du Culte argentin a demandé au Secrétariat général de l’Organisation des Nations Unies de redoubler d’efforts pour s’acquitter de la mission de bons offices qui lui a été confiée par l’Assemblée Générale de cette organisation dans ses résolutions successives.
Le ministère du pays sud-américain a rappelé que, depuis le 3 janvier 1833, les îles ont été illégalement occupées par des forces britanniques qui ont expulsé la population et les autorités argentines qui y étaient légitimement établies et les ont remplacées par des sujets britanniques.
Le rétablissement de l’exercice effectif de notre souveraineté sur les îles Malouines, conformément au droit international et dans le respect du mode de vie de leurs habitants, est un objectif permanent et incontournable du peuple argentin, tel qu’il est reflété dans notre Constitution nationale, et constitue une politique d’État, précise le communiqué.
Soulignant que la communauté internationale a insisté sur cet appel au dialogue dans de nombreuses déclarations faites dans des instances multilatérales, le texte note que le refus de se conformer à l’obligation de reprendre les négociations pour la souveraineté est aggravé par l’introduction continue d’actes unilatéraux par le Royaume-Uni.
Il s’agit notamment de l’exploration et de l’exploitation de ressources naturelles renouvelables et non renouvelables, que l’Argentine a constamment rejetées, ainsi que d’une présence militaire injustifiée et disproportionnée.
Tous ces actes sont contraires à la résolution 31/49 de l’ONU et ont suscité l’inquiétude et le rejet de la part de la communauté internationale, a souligné la chancellerie argentine.
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