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Un tribunal sud-coréen confirme la condamnation de l’ex-mandataire Park Geun-hye

Séoul, 14 janvier (Prensa Latina) La Cour suprême de Corée du Sud a confirmé aujourd’hui la condamnation à 20 ans de prison de l’ex-présidente Park Geun-hye, mettant ainsi fin au procès pour corruption qui a conduit à sa destitution en 2017.

Outre le maintien de son verdict précédent sur la période de privation de liberté, la Cour a confirmé l’amende de 18 milliards de wons (15 millions de dollars) et plusieurs chefs d´accusation d’abus de pouvoir imposés à l’accusée.

La sortie de prison de Park Geun-hye est prévue pour 2039.

En juin 2018, l’ex-mandataire a été condamnée à 24 ans de prison pour 16 chefs d’accusation de corruption, abus de pouvoir et divulgation de secrets d’État, prouvés après un scandale de corruption qui avait conduit à sa destitution un an plus tôt.

Les juges ont établi que Park, 67 ans, première femme à diriger le gouvernement sud-coréen, avait conspiré avec sa confidente et amie, Choi Soon-sil, pour contraindre les sociétés Samsung, Lotte et SK à verser 23 milliards de wons (21,5 millions de dollars) en pots-de-vin.

Elle a également été tenue responsable de la création et de la gestion par son gouvernement d’une liste noire d’artistes jugés critiques à l’égard de ses politiques et qui se sont vu refuser des subventions de l’État.

Choi Soon-sil purge pour sa part une peine de 20 ans.

Le scandale de corruption a éclaté en 2016 et a conduit à une contestation parlementaire de Park en décembre de cette année. Puis, le 10 mars 2017, la Cour constitutionnelle l’a destituée et la police l’a arrêtée quelques jours plus tard.

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